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Cameroon tribune | Cameroun | 27/12/2018 | Lire l'article original
Le dossier d'investissement y relatif a été présenté jeudi dernier à Yaoundé par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda. Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a présidé le 20 décembre dernier à Yaoundé, la cérémonie de présentation du dossier d'investissement de la Couverture Santé Universelle (CSU).
En marge de la commémoration de la Journée mondiale de la santé 2018, ayant pour thème : « Unis pour la CSU : le temps de l'action ». C'était en présence du secrétaire général du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, Johny Razack,de nombreux partenaires internationaux au premier rang desquels l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Il s'est agi, pour le ministre André Mama Fouda, qui préside le groupe technique national de mise en oeuvre de la CSU avec le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, de partager et mettre à la disposition des partenaires et du plus grand nombre, le résultat des réflexions, travaux et autres actions menés sur le terrain. Il porte essentiellement sur le panier des soins de base et services de santé, les protocoles des dits soins, l'architecture du système, la détermination des capacités contributives des assujettis. Certes, des étapes ont déjà été franchies (organisation et financement, organe national devant s'appuyer sur les structures de proximité, apport de chacun, appui à l'économie informelle, système d'immatriculation, projet de loi sur la CSU...). Question d'aller progressivement, en faisant la part belle aux femmes et aux enfants de moins de cinq ans dans des formations sanitaires aptes à conduire le processus.
Des interventions et échanges riches, denses, instructifs et constructifs entre partenaires et professionnels de la santé, il ressort que la CSU devra faireen sorte que le plus grand nombre ait accès aux soins. Mais, pour y parvenir, bien des hypothèques doivent être levées, comme la mise en place d'un système de santé solide répondant aux besoins de santé prioritaires, le coût des soins, l'accès aux médicaments et technologies essentiels, la qualité et la quantité du personnel, le relèvement du niveau des plateaux techniques... C'est dire si le chantier est vaste, mais il avance. 70% des formations sanitaires du pays ont été visitées à l'aune de la mise en place de la CSU et leurs problèmes recensés. Le ministre n'a voulu donner de chiffre, mais a assuré que le dossier d'investissement est en bonne voie. Et l'approche inclusive choisie qui appelle à l'implication de tous, devrait permettre de mener à bon port la CSU.
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