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Revue de presse de Santé tropicale

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Rencontre de haut niveau sur l’(ETME) / des lenteurs notées sur l’accélération de la riposte au VIH

Sud Quotidien | Sénégal | 17/01/2019 | Lire l'article original

Trois ans après l’appel de Dakar visant à accélérer l’élimination de la transmission mère enfant du VIH (ETME) et le traitement du VIH pédiatrique à l’horizon 2020, l’Onusida dans son bilan de mi-parcours a souligné que le rythme des progrès accomplis dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du centre a été lent. Avec l’OMS, Unicef ainsi que les partenaires techniques, financiers et la société civile, ils ont renouvelé leur engagement à un an de l’échéance lors de la rencontre de haut niveau ouverte hier, mercredi 16 janvier, à Dakar sur cette question.

Le Sénégal abrite depuis hier, mercredi 16 janvier une réunion de haut niveau sur la l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH (eTME) et couverture universelle du dépistage et du traitement du VIH pédiatrique dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC).

Trois ans après l’appel de Dakar pour accélérer l’élimination, les acteurs reviennent à la charge pour renouveler leur engagement dont le rythme des progrès accompli dans cette région de l’Afrique reste lent selon l’Onusida dans son dernier rapport de 2018. « Je pense qu’il faut faire le point, nous avons eu l’action de Dakar en 2015 et comme vous le savez, le combat que nous menons, c’est un combat pour la justice sociale, c’est faire en sorte qu’il n’y est plus d’enfants qui naissent avec le Sida mais ce que nous constatons malheureusement, c’est que nous avons une réponse à deux vitesses », a déclaré le directeur de l’Onusida Michel Sidibé.

Et de poursuivre : « nous voyons aujourd’hui que l’Afrique Australe est l’Afrique de l’Est sont en train de gagner et que la plupart de ces pays aujourd’hui n’ont plus des enfants qui naissent avec le Sida, ce qui n’est pas le cas pour l’Afrique de l’Ouest et du centre ». Dans la lutte contre l’éradication du VIH-Sida à l’horizon 2030 et qui doit impérativement passer par l’élimination de la transmission mère-enfant, M. Sidibé donne l’exemple de l’Afrique du Sud en terme de progrès. Selon lui, si ce pays enregistrait 70 mille enfants qui naissaient chaque année avec le VIH, aujourd’hui ils ont moins de 3mille 500 enfants qui naissent chaque année avec le Sida au moment où en Afrique de l’Ouest et du centre, on a un enfant sur trois au niveau mondial qui nait du Sida en Afrique.

La démédicalisation pour renverser la tendance

Dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du centre seulement 20% des enfants qui naissent avec le Sida ont accès au traitement, malheureusement la plupart des femmes enceintes où dépistées positives qui ont besoin des services n’y ont pas accès. Donc, elles transmettent cette maladie. « Notre combat avec l’Oms et l’Unicef avec tous les partenaires et la société civile est de démédicaliser la prise en charge du Sida, d’aller vers la communauté de faire en sorte que l’information puisse être transmise et que l’on stoppe la transmission de la mère et de l’enfant » a-t-il fait savoir.

Et la directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique, le docteur Matshidiso Moeti de renchérir : « nous avons aussi constaté qu’il y a lieu de décentraliser le système de santé de pays de cette sous-région, ce qui veut dire que ce n’est pas uniquement un médecin qui peut initier le traitement. Nous avons vu dans des pays de l’Afrique australe que des infirmières au niveau communautaire peuvent beaucoup faire dans l’accès au traitement. Chaque personne qui va vers une structure sanitaire qu’elle puisse trouver une infirmière qui pourra le suivre et ainsi sauver des vies des femmes et des enfants ».

Revenant sur les faiblesses de la prise en charge de la (eTME), les acteurs de la riposte restent unanimes : « il faut travailler à offrir une couverture maladie universelle pour permettre à toutes les femmes d’avoir accès aux services mis en place ». Et sur ce point le conseiller principal survie et développement de l’enfant Unicef bureau régional Afrique de l’Ouest et centrale, Dr Ngashi Ngongo de renchérir : « on ne peut pas encore aujourd’hui toléré que nos mamans puissent aller dans un système où il y a plus de 90% des services disponibles et qu’elles reçoivent une partie et ressortent sans l’autre ».

L’onusida sur la prise en charge de la transmission mère-enfant du VIH : 25% d’enfants vivant avec VIH vivent en Afrique de l’Ouest et du centre

Selon le dernier rapport de l’Onusida, la région de l’Afrique de l’Ouest et du centre enregistre le 2ème fardeau le plus élevé du VIH au monde, avec 25% d’enfants vivant avec VIH et 38% de cas d’infection par le VIH chez les nouveau-nés et les enfants. Selon les estimations, ce sont 780.000 enfants et adolescents âgés de -19 ans qui vivaient avec VIH dans la région de l’Afrique de l’ouest et du centre en 2017 dont 80% dans cinq pays à savoir le Nigéria, la République démocratique du Congo, le Cameroun, la Cote d’Ivoire et le Ghana.

Denise ZAROUR MEDANG

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