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Revue de presse de Santé tropicale

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L’Institut Pasteur veut dévoiler les mystères du chikungunya

L'Express | Maurice | 18/03/2007 | Lire l'article original

L’union d’une maladie africaine, le chikungunya, à un moustique d’origine asiatique, l’Aedes albopictus, a été désastreuse. Près de 280 000 malades dans les îles de l’océan Indien de 2005 à 2006. Et c’est une première car jusqu’à présent, le virus était plutôt transmis par l’Aedes aegypti, aussi vecteur de la dengue. Cette combinaison favorise-t-elle la transmission du virus ? Les chercheurs de l’Institut Pasteur, rencontrés à Paris le 9 mars dans le cadre d’un programme d’entretien et de visite organisé par le ministère des Affaires étrangères, se sont attelés à de nombreuses pistes de recherche.

Une douzaine d’équipes de l’Institut Pasteur s’est mobilisée depuis l’année dernière pour lancer des recherches sur les différents aspects de l’infection. Ainsi, Anna-Bella Failloux de l’Unité de génétique moléculaire des Bunyavaridés, et Marie-Christine Vazeille, du département de Virologie ont travaillé sur des moustiques élevés en insectarium à partir de larves prélevées à l’île de la Réunion et à Mayotte.

« Nous avons mimé une infection en laboratoire et à partir de là, nous avons pu trouver la souche virale », explique Anna-Bella Failloux.

Les premiers résultats ont déjà été obtenus. Une autre équipe de chercheurs a mené une étude pour mieux comprendre l’origine et l’évolution du virus. Elle démontre d’abord que les souches virales de l’océan Indien sont proches entre elles et apparentées aux souches d’Afrique de l’Est, Centrale et du Sud et isolées entre 1952 et 2000. Les virus ayant émergé dans les îles de l’océan Indien ont donc été importés depuis le continent africain.

Les chercheurs, sont allés plus loin et ont trouvé des « signatures moléculaires », de véritables empreintes génétiques du virus. Elles n’étaient pas présentes au départ dans le virus, mais elles sont devenues prédominantes à partir de septembre 2005 dans les souches réunionnaises, précédant donc de peu l’explosion épidémique. Les scientifiques suggèrent que cela serait à l’origine d’une adaptation au moustique Aedes albopictus. Cela a influencé la multiplication du virus chez le moustique vecteur.

Le virus infecte-t-il les cellules musculaires ? Certaines personnes infectées ont, effectivement, développé des myosites ou des myocardites, qui témoignent d’un impact de l’infection sur les cellules du muscle squelettique ou du muscle cardiaque. Une autre équipe étudie la pathogenèse de la maladie, c’est-à-dire le mécanisme par lequel des causes pathogènes provoquent une maladie. Elle cherchera à savoir dans quels organes le virus se multiplie, en pistant dans l’organisme de la souris infectée le virus du chikungunya.

La mise au point d’un vaccin est aussi attendue. Le groupe de virologie moléculaire et vectorologie a mis au point un candidat-vaccin et le laboratoire de Génomique virale et vaccination développe un candidat-vaccin avec un vecteur rougeole, une souche vaccinale pédiatrique du virus de la rougeole.

Les regards sont tournés vers l’Institut Pasteur. Tous souhaitent que ces études aideront à moyen terme à développer des outils pour combattre cette maladie.

Bindu BOYJOO (de Paris)

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