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Lejecom | Mali | 26/02/2019 | Lire l'article original
Le processus doit assurer une meilleure organisation des structures de santé, le renforcement de leur plateau technique et conduire certaines d'entre elles à un palier supérieur. C'est un président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, conscient des véritables enjeux du secteur de la santé qui a validé la proposition du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique d'accorder « la gratuité des soins primaires curatives et préventives aux enfants de moins de 5 ans, aux femmes enceintes en période pré ou postopératoire et des services de planification familiale et des premiers soins d'urgence».
Le président Keïta a aussi inclus dans les gratuités les personnes âgées de plus de 70 ans et la dialyse (ce qui apportera un véritable bol d'air aux malades atteints d'insuffisance rénale dans notre pays).
Le chef de l'Etat a fait ces annonces à l'ouverture de l'atelier de haut niveau sur la réforme du système de santé qui s'est ouvert, hier au Centre international des conférences de Bamako, sous son autorité.
La cérémonie a enregistré la présence des membres du gouvernement, notamment du ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, Pr Samba Ousmane Sow et sa collègue de la Réforme de l'administration et de la Transparence de la vie publique, Safia Boly, des présidents des institutions de la République, des représentants du corps diplomatique, des anciens Premiers ministres (Ousmane Issoufi Maïga et Soumana Sako). Etaient aussi présents des anciens ministres de la Santé et un beau parterre de sommités de la médecine et de la recherche dans notre pays.
Il faut rappeler que le conseil des ministres du 21 février dernier avait annoncé au chapitre des communications, au titre du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique, avoir pris acte de l'organisation de cet atelier de finalisation et d'approbation du document de réforme de notre système de santé.
Le conseil avait annoncé aussi la présence du chef de l'Etat pour présider l'ouverture de cette rencontre majeure.
Il est surtout utile de préciser que notre pays a entrepris depuis quelques temps maintenant, cette vaste réforme du système de santé qui doit aboutir à une meilleure organisation de nos établissements de soins et un relèvement du plateau technique de ces structures.
La réforme doit aussi consacrer l'érection de certains établissements hospitalo-universitaires (CHU) de 3è référence, en structures hospitalières de 4è référence, de certains Centres de santé de référence (Csref) en hôpitaux et enfin de quelques Centres de santé communautaire (Cscom) en Csref et une juste répartition des bonnes compétences sur l'ensemble du territoire national.
Le tout s'inscrit dans la volonté politique affichée par le président Keïta d'amener notre système de santé à avoir une capacité de riposte et offrir des soins de qualité accessibles pour tous. Si la réforme est salutaire dans son essence, il faut y mettre le contenu requis.
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