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La prospérité | Congo-Kinshasa | 25/03/2019 | Lire l'article original
Lorsqu'une grossesse connaît des risques graves au point de menacer une vie humaine, une intervention est de mise pour tenter de sauver la vie de la mère ou du bébé. On procède alors à une Interruption Médicale d'une Grossesse (IMG).
Il s'agit là d'un cas de force majeure bien entendu. Mais, il peut arriver que l'embryon ou le fœtus s'échappe sans aucune intervention médicale, il s'agit d'un avortement spontané appelé fausse-couche. Ceci est causé par une anomalie génétique chromosomique (ce qui sert à la transmission des caractères héréditaires) de l'embryon, qui est alors expulsé naturellement par la mère. Malheureusement, aujourd'hui à Kinshasa, nombreuses sont les jeunes filles qui se font engrosser de manière anticipée. Ce qui les amène à s'adonner à l'avortement qui est une pratique à multiple risques.
En effet, l'avortement est la perte d'un embryon ou d'un fœtus lors d'une grossesse. Il peut être spontané, c'est-à-dire, se produire sans avoir été provoqué, ou volontaire. Dans plusieurs pays, l'avortement est maintenant autorisé. Pourquoi se faire avorter alors qu'il est évident que lorsqu'une femme et un homme compatibles s'accouplent, il y a plus de chance qu'ils donnent naissance à un enfant bien portant ? C'est dans ce sens que l'on parle souvent des grossesses non-désirées dont sont victimes plusieurs filles. Par là s'en suit un avortement volontaire qui se fait avec ou sans l'aide d'un médecin.
Dans ce registre figure également parmi les causes de l'avortement, la peur, le sentiment d'être seule, rejetée par le responsable de la grossesse, la honte et surtout les mauvaises langues qui chuchotent au bas de l'oreille que pour échapper au poids d'avoir à s'occuper d'un enfant, la meilleure solution serait d'avorter. Pratique qui les conduit très souvent vers des malformations congénitales ou la mort.
A côté de celles-ci, l'irresponsabilité et l'immaturité de certaines femmes se font remarquer sous prétextes que la grossesse leur fera prendre énormément de poids et qu'elles perdront l'essentiel de leur beauté. D'autres encore estiment être trop jeunes pour être mère...
Conséquences
Plusieurs jeunes filles se sentent heureuses après un avortement, oubliant les risques qui pèsent sur elles. Certaines, après avoir avorté, pensent conserver au chaud leur forme corporelle, s'épanouir à leur guise, avorter autant de fois que possible sans jamais penser aux conséquences.
Après un avortement, la femme peut subir des séquelles corporelles telles que des blessures au niveau de l'utérus, des saignements abondant, les menstruations déréglées, la stérilité d'origine non organisée, la perturbation dans le comportement sexuel, des troubles de libido, le curetage, des complications lors des grossesses ultérieures impliquant des fausses couche et des naissances prématurées. L'avortement peut également provoquer des dépressions et un sentiment de culpabilité, dans le cas où il est volontaire. Le plus grave serait de perdre la vie après un avortement et ce n'est pas un aspect à négliger.
Les causes d'un avortement sont multiples mais rien ne justifie ce geste atroce et inhumain qui est, sans doute, légal dans certains pays mais pas aux yeux de l'éternel car, il a permis que vous puissiez voir le jour mais à votre tour vous l'ôter à un être fragile et inoffensif pour des raisons inavouées.
Avoir un enfant est l'un des meilleurs cadeaux que l'éternel puisse offrir à une femme, offrons-lui la possibilité de s'épanouir dans l'amour et l'intérêt de la vie.
Par Deborah Nsamba
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