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Revue de presse de Santé tropicale

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Des suggestions pour lutter contre les faux médicaments

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 13/04/2019 | Lire l'article original

Le Centre inter-Etats d'enseignement supérieur en santé publique d'Afrique centrale (Ciespac) a organisé, le 11 avril à Brazzaville, la cinquième édition de la table ronde dénommée « Les jeudis du Ciespac », en collaboration avec les délégués des institutions publiques, pour examiner et faire des propositions de lutte contre les faux médicaments.

La renontre a permis d'éclairer les participants sur la dangerosité des faux médicaments. Lors des exposés faits à cette occasion, des voix se sont élevées pour interpeller la conscience collective à renforcer les activités de réglementation engagées par les pays de la sous-région, dont le Congo.

En effet, les participants ont suivi cinq thèmes, à savoir « Faux médicaments, véritable problème de santé publique »; « Lutte contre les faux médicaments : enjeux et perspectives »; « Mobilisation des Etats de la Cémac dans la lutte contre les médicaments de qualité inférieure et falsifiés » ; « Criminalité pharmaceutique au Congo » ; « Domestiquer la pratique du vendeur des médicaments de la rue ».

En rapport avec le thème principal « La lutte contre les faux médicaments », les exposants ont circonscrit les zones de production et les méthodes de conditionnement de ces médicaments.

De même, ils ont étalé les dégâts occasionnés par les médicaments contrefaits, notamment la perte des millions de vies humaines par minute dans le monde, en général, et au Congo, en particulier.

Face à ce fléau, le Pr Ange Antoine Abéna s'est montré inquiet en déclarant : « La protection de l'individu devient difficile, il faut lutter contre le système de corruption ». Le représentant du ministre de la Santé et de la population à cette rencontre, le Pr Antoine Loussambou, a précisé : «

Le Congo dispose d'une centrale d'achat des médicaments et a élaboré une politique pharmaceutique ». Ajoutant néanmoins qu'il faut « coordonner les efforts des autres pays et villes du monde pour combattre ce mal ».

Les dégâts provoqués par des médicaments contrefaits n'épargnent pas la santé infanto-juvénile. Selon une source, plus de cent-vingt-deux mille enfants africains sont morts en 2013 à cause d'un faux anti-palustre.

Réagissant à cette catastrophe, le Dr Etienne Mokondjimobé, pharmacien biologiste et ancien directeur de la biologie médicale au Laboratoire national de santé publique, propose que « le monopole de la vente de médicaments doit revenir aux pharmaciens ».

Il suggère également l'implication de la presse pour« qu'un jour, tous les médias d'Etat et privés des pays de l'Afrique relayent un même message dans les langues officielles et nationales pour lutter contre les faux médicaments ».

Les participants à la table ronde ont proposé aux Etats des mesures coercitives dont la pénalisation des vendeurs. Ils entendent également créer des laboratoires de contrôle de qualité au niveau des pays d'Afrique centrale et l'applicabilité de l'appel des chefs d'Etat à Cotonou.

Par contre, le Congo ne dispose pas encore de données fiables pour mesurer l'ampleur des faux médicaments ou médicaments contrefaits. Il lui manque aussi un cadre législatif règlementant la lutte contre ce fléau.

« Même s'il y a des programmes, des politiques, des conventions signées et ratifiées, il faut qu'il y ait l'action. Il faut déconditionner la vente du médicament », a indiqué le Pr Ndri Yoman, ambassadeur de la Côte d'Ivoire au Congo.

« Les jeudis du Ciespac » sont une opportunité répondant aux besoins réels de santé de la sous-région. Ainsi donc, le Pr Pierre Marie Tebeu, directeur du Ciespac, a profité de l'occasion pour expliquer les quatre axes de cette institution sanitaire.

La première porte sur la communication, le deuxième se focalise sur les contenus de la formation, le troisième sur les stratégies de formation et le quatrième sur la sortie du Ciespac de l'amphi.

« A travers ce dernier axe, le Ciespac entend répondre aux besoins socio-sanitaires de la population, à travers l'ouverture au grand public d'une infirmerie et d'un laboratoire qui serviront non seulement aux étudiants mais aussi à la population environnante; l'organisation des campagnes de dépistage, journées portes ouvertes, ainsi que des projets sous-régionaux de lutte contre le cancer du col de l'utérus et la fistule obstétricale dont vingt-deux femmes ont été opérées au Cameroun », a indiqué le Pr Pierre Marie Tebeu.

Précisons que selon une définition élargie et internationalement acceptée, l'Organisation mondiale de la santé indique qu'« un faux médicament » ou « médicament contrefait » est un produit où il y a une fausse représentation de son identité et/ou de sa source.

Cela s'applique à son conditionnement ou à toute autre information concernant l'emballage ou l'étiquetage, etc.

Par Fortuné Ibara

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