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L'Express | Maurice | 31/05/2019 | Lire l'article original
L’annonce d’une « expansion rapide » a été faite en 2015. Quatre ans après, le Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU) s’apprête enfin à concrétiser ce projet. En novembre, 14 spécialistes en médecine d’urgence et en réanimation diplômés de l’université de Bordeaux et du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de La Réunion rejoindront cette unité.
« Les recrutements ont été faits en 2016 et en 2017. La spécialisation se termine cette année pour le premier batch avec 14 médecins », indique le Dr Siven Samoo, directeur du SAMU. « Vingt-cinq autres rejoindront les rangs l’année prochaine. Ils ont suivi les cours théoriques au Mauritius Institute of Health et les cours pratiques au CHU de La Réunion », ajoute-t-il.
Dans l’optique d’améliorer le service, le SAMU a aussi fait une demande de formation, auprès du ministère de la Santé, à l’intention des infirmiers travaillant avec cette unité et des permanenciers dans la salle de contrôle. « Nous souhaitons avoir des infirmiers qui seront formés uniquement pour les cas d’urgence et la réanimation. Nous voulons qu’ils soient spécialisés dans ce domaine », précise le Dr Siven Samoo.
Si le personnel est appelé à augmenter et à se spécialiser, le SAMU est-il suffisamment équipé, notamment en termes d’ambulances ? En réponse à la Private Notice Question du 13 novembre 2018, le ministre de la Santé, Anwar Husnoo, avait déclaré que le gouvernement avait fait l’acquisition de 11 nouvelles ambulances.
Le Dr Siven Samoo fait remarquer qu’il y a une différence entre celles-ci et les véhicules qu’utilise le SAMU. « Il y a ce qu’on appelle les ambulances médicalisées et les non-médicalisées. Le SAMU utilise les médicalisées, ces ambulances sont équipées de plusieurs appareils que l’on peut trouver dans les unités de soins intensifs ainsi que des équipements portables. Elles sont plus chères et plus efficaces. » Du reste, souligne-t-il, « le SAMU se déplace uniquement pour des cas très graves, alors que les ambulances non médicalisées sont pour les cas jugés mineurs et pour le transport de personnes malades ».
À ce jour, chaque hôpital régional compte deux ambulances du SAMU à sa disposition. La salle de contrôle à l’hôpital Victoria, Candos, assure la communication avec tous les hôpitaux et cliniques du pays. Étant donné que Maurice est divisé en cinq zones, c’est le département le plus proche d’un cas grave qui se rend sur place. « C’est pour cela que tous les appels sont chronométrés et enregistrés. Et c’est aussi pour cela qu’il est important que les gens répondent aux questions des ambulanciers explicite- ment car ces derniers sont en présence d’un médecin et c’est ce médecin qui décidera si le cas nécessite l’intervention du SAMU ou d’une ambulance non médicalisée. »
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