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L'Express | Maurice | 28/03/2007 | Lire l'article original
Les autorités vont engager des discussions avec le personnel médical et paramédical, en vue d’apporter des changements dans les hôpitaux. Si le système de tri dans les cas qui se présentent aux urgences (casualties) a quelque peu décongestionné le service, il n’en demeure pas moins que certaines anomalies demeurent. La file d’attente reste la plaie de ce département. Sans compter qu’une fois qu’il a été vu par un généraliste, si le patient est référé à un spécialiste, il doit encore attendre un bon bout de temps.
C’est pour cette raison qu’il est proposé, entre autres, que le medical superintendent, dont les fonctions se rapprochent davantage de celui de l’adjoint au regional health director, assume la responsabilité des urgences. “Actuellement, il y a bien un système, mais sans qu’il y ait quelqu’un qui dirige les opérations, dépendant des circonstances et des jours. Il y a certes un responsable, mais nous sommes d’avis qu’il faudrait que cette personne ait un bureau permanent à côté de ce service, pour mieux le gérer”, soutient-on du côté du ministère de la Santé.
Ce même interlocuteur note que, souvent, les patients s’adressent aux urgences alors qu’ils auraient pu se rendre au centre de santé de leur localité, comme pour des cas de moindre importance. Il a déjà été question que l’hôpital n’accueille que ceux qui ont été eux-mêmes référés par les centres de santé régionaux. Sauf, bien entendu, pour les cas évidents d’urgences.
Manque d’hygiène
Le ward manager, responsable de la gestion globale des salles, se retrouve actuellement à faire de l’administration. Le résultat en est qu’il assure une gestion au jour le jour, parant au plus pressé, avec, pour conséquence, un manque d’hygiène, des toilettes dégageant des odeurs nauséabondes.
En précisant davantage le rôle et les responsabilités du ward manager, les autorités veulent s’assurer de plus de rigueur. Mais le porte-parole du ministère tient cependant à préciser : “Toutes ces réformes que nous envisageons ne pourront se faire sans qu’il y ait des consultations préalables avec le personnel. Il n’est pas question d’être en antagonisme avec quiconque.”
Les discussions ont aussi porté sur les déséquilibres qui existent quant aux effectifs dans les différents hôpitaux, tant pour personnel soignant que non soignant. Des transferts pourraient être envisagés pour un ré équilibrage des équipes, en vue d’assurer une meilleure qualité de service.
D’autres aménagements sont proposés, telle la création d’un bureau de renseignements (desk) pour ceux qui veulent connaître l’évolution de la santé de leurs proches admis à l’hôpital et un programme plus élaboré de formation pour les médecins stagiaires actuellement postés dans différents départements sans formation structurée
Tant l’élaboration de ces différentes mesures que leur mise en pratique seront suivies de près par la Santé. Le procès-verbal des réunions de formation médicale continue (continuous medical education), qui doivent se tenir régulièrement entre les médecins, devra désormais être à la disposition du ministère.
Jane L. O’Neill
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