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L'Express | Maurice | 22/03/2007 | Lire l'article original
Depuis plus d’un an, différents comités techniques travaillent sur ces nouvelles réglementations et celles-ci pourraient être finalisées d’ici peu. L’ancien gouvernement avait, de son côté, essayé d’instituer un conseil, mais cela n’a pas abouti.
Comme c’est le cas pour l’Ordre des médecins, l’enregistrement des pharmaciens et les sanctions faisant suite à une conduite professionnelle douteuse seront l’affaire du Pharmacy Council. Faute d’un conseil de l’ordre jusqu’ici, c’est le Pharmacy Board qui faisait en partie le travail de chien de garde. Et les plaintes abondent souvent…
Commentant l’enregistrement des pharmaciens, le président de l’Association des pharmaciens, Sanjay Prayag, soutient “qu’il est important qu’il y ait un niveau. Comme pour les médecins, la profession ne peut pas tolérer que des personnes, qui n’ont même pas un HSC et qui ne respectent pas les quatre années d’études, soient des pharmaciens. Il faut des critères bien établis”.
Les nouvelles dispositions de la loi obligeront également les pharmaciens à suivre un cours de perfectionnement de huit à dix heures chaque année. “Il ne s’agira pas de suivre des cours dans une institution mais de pouvoir assister à des conférences médicales, pour une mise à jour. La recherche médicale évolue tellement, les nouvelles réactions des médicaments, les nouveaux médicaments, exigent, comme cela se fait ailleurs, un update”, soutient une source impliquée dans la préparation de ce projet de loi.
L’ancien président du Pharmacy Board et le chief medical officer, Shyam Sungkur, pense que “cette réglementation est plus qu’un impératif. Dans la foulée, il faut que des changements soit apportés au Pharmacy Act, qui est assez vieux et qui nécessite des modifications”. Dans le but de mettre de l’ordre et de moderniser le secteur, un autre comité technique étudie le Pharmacy Act. Des amendements à cette législation seront proposés sous peu. Si actuellement, le propriétaire d’une pharmacie ne doit pas obligatoirement être un pharmacien, tel ne devrait plus être le cas. Seul un pharmacien serait autorisé à posséder une pharmacie.
Un comptoir spécial conseils
Une des appréhensions des pharmaciens est que cette loi exigera, entre autres, la présence obligatoire d’un pharmacy technician, communément appelé dispenser. Si la majorité des pharmaciens ne rechigne pas sur cette disposition de la loi, un d’entre eux argue qu’il n’y a pas un grand nombre de personnes qualifiées dans cette catégorie.
Les critères quant au nombre de pharmaciens par localité, de même que la distance entre les officines, seront redéfinis. Comme pour bien rappeler au pharmacien son rôle de conseiller auprès du patient, il est prévu qu’un comptoir spécial conseil soit aménagé dans chaque pharmacie. Les heures d’ouverture des pharmacies pourraient aussi faire l’objet de changements.
Jane L. O’NEILL
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