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Revue de presse de Santé tropicale

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Santé publique : 9 000 cas d’infection respiratoire aiguë enregistrés en deux semaines

L'Express | Maurice | 27/06/2019 | Lire l'article original

En cette période hivernale, les cas d’infection respiratoire aiguë explosent. Un véritable vent de panique a balayé les réseaux sociaux hier. Des internautes ont fait état d’une nouvelle infection, l’épiglottite…

Sur WhatsApp et Facebook, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre en quelques heures. Des messages transmis sur ces deux réseaux sociaux ont créé la panique. « There is a very dangerous virus at the moment causing breathing difficulties. Three cases already in Mauritius and one child passed away. It happens very quickly. Please be very alert on any child having fever, a sore throat or breathing difficulties. Pass on the message. » Ces messages font état d’infections virales et d’epiglottite. Trois cas auraient été répertoriés à Maurice. Une bande sonore circule aussi avec des informations sur un cas en particulier.

La psychose s’est installée parmi des parents qui ont commencé à partager ces messages en citant le nom de la pédiatre, le Dr Radhika Jagatsingh Beehuspoteea. Jointe au téléphone, cette dernière dément toutefois qu’il s’agit de l’epiglottite. Elle précise qu’il y a bien un virus qui cause des infections, mais réitère qu’il n’y a pas eu de décès parmi ses patients.

Selon des indications, les patients atteints habiteraient la région ouest du pays. Une proche d’un garçonnet, cité dans les messages partagés et admis dans une clinique, a réagi sur sa page Facebook, en faisant ressortir que l’enfant a bien eu une infection virale mais qu’il ne souffre pas d’epiglottite. Une infection qui touche particulièrement les enfants. Le garçon a été gardé en observation. Une mère de famille, aussi sur Facebook, a souligné que son enfant a été atteint d’une infection virale.

Ces messages sur les réseaux sociaux ont créé la panique dans les garderies, crèches et écoles primaires. Tiny Tots, à Tamarin, a envoyé un courriel d’avertissement aux parents, à la suite du torrent de messages. Selon une préposée, cela a été fait par précaution. « Nous avons consulté le pédiatre de l’école, qui n’a pas de confirmation sur le virus en question. Nous avons demandé aux parents de garder leurs enfants, s’ils sont malades ou ont des symptômes. Si un enfant a une petite fièvre, on va prévenir ses parents », a déclaré une source autorisée de l’école.
Mutation des virus

L’express a aussi contacté l’établissement West Coast International Secondary. Même si l’administration est au courant, aucune disposition n’est prise sans des directives des autorités, a précisé une préposée. Au ministère de la Santé, on dément la propagation d’un « nouveau virus ».

Quid du nombre de cas enregistrés par la Santé publique ? Du 10 au 16 juin, 4 307 patients souffrant d’infection respiratoire ont été recensés dans les cinq hôpitaux régionaux, dans les centres de santé de Mahébourg et de Souillac ainsi qu’à l’hôpital Ear, Nose and Throat. Une semaine après, soit du 17 au 23 juin, ce même nombre est passé à 4 473. Soit un total de 8 780 cas en deux semaines. Une tendance haussière confirmée par le Dr Fazil Khodabocus, du ministère de la Santé. Selon lui, elle est due aux basses températures, qui favorisent la circulation du virus.

« Une infection respiratoire aiguë peut toucher le nez, la gorge, le sinus et les bronches car ces différentes parties sont reliées. Toutes les cavités peuvent être infectées y compris le larynx. Une infection bactérienne peut s’aggraver en une infection virale », explique le Dr Isshaq Jowahir, vice-président de la Private Medical Practitioners’ Association. Le froid cause une multiplication des virus et leur mutation constante chaque année implique des changements dans leur ADN, entre autres. Il soutient que le virus est dans l’air et les moins résistants, comme les bébés, les enfants et les personnes âgées, sont les plus vulnérables. Une infection respiratoire aiguë peut être dangereuse si elle se développe en bronchite ou en pneumonie.

Par ailleurs, il explique que la grippe fait partie de l’infection respiratoire aiguë. Cette dernière est causée par divers virus, dont le rhinovirus, l’adénovirus et le respiratory syncytial virus alors que la grippe est causée par le virus de type A-H1N1, A-H3N2 et le type B. « Ces virus peuvent causer des complications chez les enfants de moins de 5 ans et ceux âgés de plus de 60 ans, ainsi que ceux qui souffrent de maladies chroniques, comme le diabète, le cancer et le VIH, et ceux qui ont de l’asthme et la tuberculose », relève le médecin.

Les personnes contaminées ne doivent pas banaliser les symptômes car ils se ressemblent. Ces derniers peuvent être la fièvre, la toux, les écoulements de nez, entre autres. Donc, il vaut mieux consulter un médecin, conseille-t-il. De plus, ces infections sont très contagieuses. Au dire du médecin, le virus est transmis principalement par des gouttelettes émises dans l’air. De ce fait, quelqu’un se trouvant à moins d’un mètre de distance peut être contaminé. « On peut être infecté en touchant des surfaces contaminées, comme une poignée de porte ou un clavier, et en portant ensuite ces microbes vers sa bouche et son nez. »

Il y a également une mutation légère mais continuelle des virus de la grippe et c’est l’une des raisons pour lesquelles il faut se faire vacciner, souligne-t-il. La mutation est due à un changement de caractéristique. Des échantillons de ces virus sont prélevés pour que le vaccin soit approprié. C’est l’une des raisons pour lesquelles le vaccin est recommandé par l’Organisation mondiale de la santé. Il ne protège toutefois pas des virus de l’infection respiratoire aiguë, avance le médecin.

Selon un pédiatre néonatologue, « chaque virus attaque une partie du corps. Certains vont attaquer les muscles et d’autres le système respiratoire. Et l’épiglottite fait partie des problèmes respiratoires ». Beaucoup de choses, à part le froid, peuvent entraîner une infection respiratoire aiguë. Cette dernière peut être causée par les virus mentionnés plus haut ou par des bactéries.

Selon le ministère de la Santé, du 12 avril à maintenant, 94 550 per- sonnes ont été vaccinées et des vaccins sont toujours disponibles. « Ceux qui le souhaitent peuvent toujours avoir recours à la vaccination », énonce le Dr Fazil Khodabocus.
C’est quoi l’épiglottite ?

Selon les encyclopédies médicales, l’épiglottite est une inflammation de l’épiglotte (située au sommet du larynx), causée par une infection bactérienne – H.influenzae de type B. Cette dernière touche particulièrement les enfants jeunes. Il s’agit d’une urgence thérapeutique aux conséquences qui peuvent être vitales avec obstruction des voies aériennes. La prévalence est bien moindre que la laryngite. De plus, son incidence a considérablement baissé depuis le développement du vaccin anti-hémophilique.

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