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Sud Quotidien | Sénégal | 25/06/2019 | Lire l'article original
Une bonne nouvelle pour les malades souffrant d’insuffisance rénale chronique. Après la loi autorisant la transplantation rénale au Sénégal, les 12 personnes désignées pour le Conseil national du don et de la transplantation ont prêté serment devant la Cour d’appel.
Pour le ministère de la Santé et de l’action sociale qui a donné l’information, « c’est à la suite de la signature le 30 avril 2019 du décret portant nomination des membres du Conseil National du Don et de la Transplantation, que les 12 personnes désignées ont prêté serment devant la Cour d’appel ».
Selon la source, ces personnalités auront à effectuer dans le futur un immense travail de régulation. « Elles auront la lourde tâche de veiller entre autres à la sécurité sanitaire et au respect de l’éthique Médicale, d’assurer la transparence, la coordination du don et du prélèvement, la gestion des registres et la coordination des échanges internationaux » lit-on dans le site du ministère de la santé et de l’action sociale.
En attendant que la transplantation rénale devienne une réalité au Sénégal, le ministère de la Santé continue par ailleurs de renforcer les centres de dialyse pour permettre aux personnes souffrants d’insuffisance rénale chronique d’être dialysées. C’est dans ce cadre que le Sénégal a réceptionné un don de l’ Arabie Saoudite composé entre autres de 12 générateurs de dialyse, 12 fauteuils-lits pour les séances de dialyse et d’une unité de traitement d’eau par osmose inverse qui est un système de purification de l’eau contenant des matières en solution par un système de filtrage très fin qui ne laisse passer que les molécules d’eau. Selon le ministre Abdoulaye Diouf Sarr en charge de la santé, le matériel comprend aussi un lot de kits de dialyse pour 5000 traitements et des équipements de soins intensifs dont des moniteurs de surveillance, pousse seringue, tensiomètre.
Les équipements sont évalués à 207 millions de FCfa. « Ces équipements seront installés et mis en service dans les structures sanitaires suivant les priorités » a-t-il indiqué. Et de rappeler : « la maladie rénale touche toutes les personnes, à tous les âges. C’est une véritable problématique de santé publique du fait de sa mortalité et du poids économique important de son traitement. Ce don permettra aussi d’améliorer, de manière substantielle, la prise en charge des malades atteints d’insuffisance rénale chronique ».
Denise ZAROUR MEDANG
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