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Revue de presse de Santé tropicale

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Méthodes contraceptives chez les femmes exposées au VIH

Sidwaya | Burkina Faso | 03/09/2019 | Lire l'article original

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a révisé ses lignes directrices sur l’utilisation de méthodes contraceptives pour prendre en compte de nouvelles données indiquant que la vulnérabilité des femmes particulièrement exposées au Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) peuvent utiliser n’importe quel type de contraception réversible. Ces directives ont été rendues publiques dans une déclaration publiée le 29 août 2019.

Désormais, les femmes exposées au VIH peuvent utiliser toutes les méthodes contraceptives y compris des progestatifs seuls injectables, des implants et des dispositifs intra-utérins (DIU), sans que cela n’augmente le risque d’une infection par le VIH. Toutefois, dans la mesure où ces méthodes contraceptives n’offrent aucune protection contre le VIH et d’autres Infections sexuellement transmissibles (IST), ces lignes directrices invitent à utiliser un préservatif de manière systématique et appropriée lorsqu’il existe un risque de contracter une IST. L’OMS recommande également de proposer, si possible, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) dans les zones où l’incidence du VIH est supérieure à 3%. Il ressort que ces lignes directrices ont été mises à jour à partir d’un examen minutieux des dernières données scientifiques.

Cette nouvelle version souligne que les femmes devraient avoir accès à l’ensemble des méthodes de contraception modernes afin de pouvoir faire un choix éclairé en ce qui concerne leur contraception et leur santé sexuelle. Selon le directeur exécutif chargé de la couverture sanitaire universelle/santé de l’OMS, Dr Peter Salama, les études ont montré que le risque d’infection par le VIH ne doit pas restreindre les options contraceptives des femmes à toutes les étapes de la vie. « Toutes les femmes devraient avoir accès à un large choix de méthodes de contraception, ainsi qu’à des services de prévention du VIH et à un traitement si nécessaire », a-t-il dit. La version actualisée des critères de recevabilité médicale pour l’adoption et l’utilisation continue de méthodes contraceptives découle d’un examen des dernières données disponibles mené par un groupe indépendant chargé d’élaborer des lignes directrices. Celui-ci a examiné toutes les études sur la contraception hormonale et le risque d’infection par le VIH publiées depuis le dernier examen, en 2016, et a réalisé un examen systématique de toutes les études sur les DIU au cuivre et le risque d’infection par le VIH. Ces recommandations sont particulièrement importantes pour les pays d’Afrique subsaharienne, qui affichent les taux de transmission du VIH les plus élevés et qui doivent par ailleurs affronter des obstacles considérables afin que les femmes aient accès à l’ensemble des méthodes contraceptives. A l’heure actuelle, en Afrique, un quart des femmes entre 15 et 49 ans (24%) qui ne souhaitent pas avoir d’enfant dans l’immédiat ou dans l’absolu n’ont qu’un accès limité à des méthodes de contraception modernes. Il s’agit du principal besoin non satisfait dans toutes les Régions de l’OMS.

Les nouvelles données disponibles s’appuient essentiellement sur les résultats de l’étude ECHO sur les données factuelles relatives aux options en matière de contraception et aux issues pour l’infection à VIH. Cette étude, qui consiste en un essai clinique randomisé, n’a révélé aucune différence statistiquement significative du risque d’infection par le VIH entre des femmes qui recourent à l’administration d’acétate de médroxyprogestérone par voie intramusculaire (AMPR-IM), à un DIU au cuivre ou à un implant libérant du lévonorgestrel (LNG). Ces nouvelles données de qualité élevée se substituent aux données précédentes utilisées par l’OMS pour élaborer ses lignes directrices. Les précédentes données, qui provenaient d’études observationnelles, étaient soit de qualité faible soit de qualité modérée. Par ailleurs, l’étude ECHO a été réalisée au sein des communautés d’Afrique du Sud, d’Eswatini (ancien Swaziland), du Kenya et de Zambie où l’on s’attendait à trouver une forte prévalence du VIH. De fait, cette étude a mis en évidence des niveaux d’infection par le VIH et d’autres IST très élevés chez les femmes qui consultaient pour des services de contraception, en particulier les jeunes femmes, indépendamment de la méthode contraceptive utilisée parmi les trois concernés.

Pour la directrice chargée de la Santé familiale et reproductive au Bureau régional de l’Afrique, Dr Felicitas Zawaira, il faut faire en sorte que les femmes africaines aient accès à des services de qualité pour la prévention et le dépistage du VIH et d’autres IST, ainsi qu’à un large choix de méthodes contraceptives qui correspondent à leurs valeurs, à leurs préférences, à leurs opinions et à leurs craintes. « Dans les zones où la prévalence du VIH est élevée, l’on peut par exemple envisager de promouvoir l’utilisation d’un préservatif, de mettre à disposition la PrEP, en l’articulant avec une thérapie antirétrovirale pour les personnes séropositives, et de tester les partenaires des personnes concernées », a-t-elle déclaré.

Gaspard BAYALA

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