Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a présidé la cérémonie de remise d’attestations aux 392 sages-femmes et infirmiers d’Etat bénéficiaires d’une formation à distance. Ces agents de santé interviennent déjà dans des structures sanitaires de l’intérieur du Sénégal.

La formation continue est un facteur de compétence. C’est là que se trouve la pertinence du renforcement des capacités des infirmiers et des sages-femmes d’Etat. Ils sont au nombre de 392 à avoir bouclé une formation à distance. Venus des quatre coins du Sénégal, ils ont reçu, le 19 septembre 2019, leurs attestations des mains du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.

Ce dernier a salué le partenariat avec Amref Health Africa qui a permis à ces praticiens de se mettre à niveau afin de mieux répondre aux besoins des malades. « Je magnifie la collaboration ciblée et novatrice de la Direction des ressources humaines », a déclaré le ministre. Selon lui, « cet exemple de partenariat Public-Société civile a permis au système de santé de se doter d’un outil à haut impact pour la production de ressources humaines en quantité suffisante et de très bonne qualité ». Cette formation a été rendue possible grâce à l’ouverture et à l’équipement des centres E-learning dans les régions de l’intérieur du Sénégal et aussi l’appui aux apprenants pour l’achat d’un ordinateur.

En plus des cours à distance, il y avait des séquences de « face to face ». « Au moment de la formation, des apprenants de chaque région étaient regroupés pour faire des évaluations et avoir des retours d’expériences », note le Dr Bara Ndiaye, représentant le directeur régional d’Amref pour l’Afrique de l’Ouest. La cohorte de 392 agents vient s’ajouter à ceux qui ont été formés depuis 2013. Les responsables dénombrent en tout 402 infirmiers et 416 sages-femmes. La cérémonie de graduation a été l’occasion pour les bénéficiaires de la formation de solliciter leur intégration dans la fonction publique.

« Nous demandons au Président de la République Macky Sall de recruter nos aînés et la deuxième cohorte pour que nous aussi nous puissions aspirer à être reclassés et alignés », a formulé Agnès Siga Faye Nzalé du centre hospitalier de Ziguinchor. Diabou Cissokho au centre de santé de Kédougou a abondé dans le même sens.

Souadou NDIAYE (Stagiaire)

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