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Revue de presse de Santé tropicale

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Mamadou Diop, directeur de l’institut Juliot-Curie de l’hôpital Aristide le Dantec : « 90 % des malades ont besoin d’une chimiothérapie »

Le soleil | Sénégal | 19/09/2019 | Lire l'article original

La gratuité de la chimiothérapie pour les cancers du sein et du col de l’utérus aura un impact sur la prise en charge des malades. L’analyse est faite par le Pr Mamadou Diop, directeur de l’Institut Juliot-Curie de l’Hôpital Aristide Le Dantec, qui a avancé que 90 % des malades ont besoin d’une chimiothérapie.

Selon vous, est-ce que la gratuité de la chimiothérapie pour les cancers du sein et du col de l’utérus aura une incidence sur le traitement des malades ?

Cette mesure aura un impact positif en matière de prise en charge des malades car les cancers du sein et du col de l’utérus sont les plus fréquents au Sénégal. En plus, il y a 90% des malades qui ont besoin de la chimiothérapie, entre autres traitements. Si les protocoles les plus utilisés sont gratuits, c’est une excellente nouvelle. D’autant plus que le plaidoyer pour la gratuité de la chimiothérapie a duré une dizaine d’années. Nous avons travaillé pendant longtemps sur une subvention d’un milliard de FCfa qui avait été promise par le gouvernement précédent. Nous saluons la mesure. Dans la prise en charge du cancer, notamment dans le traitement, il n’y a pas que la chimiothérapie. Vous avez la chirurgie, la radiothérapie et des traitements ciblés et hormonaux qui ont un coût. Nous pouvons même ajouter le diagnostic et le bilan d’extension de la maladie. Tous ces actes entrent en compte dans le coût de la prise en charge du cancer. La chimiothérapie est importante, mais c’est un des leviers dans la prise en charge du cancer. L’effort de l’Etat doit continuer.

Les malades ont beaucoup insisté sur la cherté des médicaments. Certains souhaitent une subvention conséquente. Qu’en pensez-vous ?

Déjà une partie des médicaments adjuvants, c’est-à-dire des molécules qui accompagnent les drogues anticancéreuses sont pris en compte dans cette gratuité. Cependant, l’Etat doit poursuivre ses efforts puisque le traitement du cancer devient de plus en plus individualisé. Les cancers sont différents d’un patient à un autre. De plus en plus, il y a une caractérisation moléculaire ou une spécification du cancer pour un traitement beaucoup plus efficace. Cette nouvelle donne appelle à des traitements ciblés et personnalisés. Nous ne pouvons pas être à la marge de l’histoire. Nous devons poursuivre le travail en faisant plus d’effort. Il y a des médicaments qui sont parfois plus chers que la chimiothérapie. Malheureusement, ils ne sont pas pris en compte dans cette gratuité. Il faut faire un effort pour que les patients qui sont entre 20 et 30% des cancers du sein par exemple puissent bénéficier du traitement hormonothérapique qui, souvent, dure longtemps. Il ne faut pas s’arrêter seulement à la gratuité de certains protocoles, car il est important que d’autres traitements soient subventionnés.

Est-ce qu’il est possible de rendre gratuite la prise en charge des cancers au Sénégal ?

Je pense que c’est possible. Il faut travailler sur cette possibilité. C’est un long processus. La gratuité totale n’existe pas, parce qu’il y aura toujours des gens qui paient pour les autres. Il faut penser de plus en plus à la prise en charge dans sa globalité et ne pas faire un focus sur les aspects thérapeutiques. Nous devons évaluer le coût de la prise en charge, de la déclaration de la maladie jusqu’à la guérison. Il est aussi important de tenir compte de l’éloignement du malade. Un patient qui habite à des centaines de kilomètres de la capitale et qui doit venir faire sa radiothérapie à Dakar dépense plus que celui qui réside à Dakar. Nous devons voir les choses de manière globale. C’est ainsi que nous pouvons soutenir les malades. Nous devons tous saluer la contribution des associations. Il faut penser à mutualiser les moyens de ces associations, de ces entreprises et du gouvernement pour être efficace.

Propos recueillis par E. KALY

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