Dans un communiqué dont copie nous est parvenu, hier, le ministère de la Santé et de l'hygiène publique annonce le décès de 11 enfants âgés de moins de cinq. Les faits se sont produits dans le village de Nandalla dans le département de Séguéla. Suite à l'alerte, donnée par le sous-préfet de Dualla aux autorités sanitaires du département de Séguéla, une équipe d'investigation du ministère de la Santé et de l'hygiène publique, conduite par le chef de service de l'action sanitaire de la direction départementale de Séguéla a été dépêchée sur les lieux pour comprendre les raisons réelles de ces décès.

Les premières constatations font état de ce que 95 enfants, âgés de moins de 5 ans et malades ont été enregistrés dans la même période. Onze (11) ont perdu la vie sur une période d'un mois.

La particularité des signes de la maladie qu'ils présentaient étaient dominés par la fièvre, les vomissements et la diarrhée.

Mieux, tous ont été testés positifs au paludisme, mais d'autres examens plus approfondis comme des prélèvements sanguins sont en cours. « A ce stade, le diagnostic retenu est le paludisme grave », précise le communiqué.

Face à l'urgence, le ministère de la Santé et de l'hygiène publique a pris des mesures conservatoires pour limiter les dégâts. Tous les malades sont systématiquement pris en charge gratuitement.

Une équipe conjointe (l'Institut national de l'hygiène publique, le Programme national de lutte contre le paludisme et le Programme national de nutrition) se rend sur les lieux en vue de renforcer les mesures déjà prises.

En attendant, le ministère de la Santé et de l'hygiène publique invite les populations à dormir sous des moustiquaires imprégnées, à utiliser des insecticides et à consulter le centre de santé le plus proche dès l'apparition des premiers signes.

Le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique, le docteur Aka Aouélé, appelle les populations au calme et les invite à éviter l'automédication.

Récemment trois décès et plusieurs malades ont été enregistrés à Yérétiélé dans le département de Dianra. Ces personnes présentaient des carences en vitamine B1.

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