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Le patriote | Côte d'Ivoire | 19/09/2019 | Lire l'article original
Un texte de loi pour assainir le secteur de la santé. A la faveur du conseil des ministres tenu, hier, à la salle Alabo de l'hôtel Président de Yamoussoukro, sous la présidence du chef de l'Etat, Alassane Ouattara, il a été adopté un décret portant réglementation de la vaccination des cibles du Programme élargi de vaccination.
En effet, a expliqué le porte-parole du gouvernement, conformément au plan mondial pour les vaccins et la vaccination, ainsi qu'au Programme social du gouvernement (PS-Gouv), ce décret vise à assurer la protection des femmes et des enfants contre les maladies les plus meurtrières qui peuvent être évitées.
Ainsi, ce décret rend la vaccination obligatoire pour les enfants de zéro à onze mois et les femmes enceintes, lors des campagnes de vaccination et pendant la vaccination de routine.
A cet effet, a poursuivi le ministre Sidi Tiémoko Touré, des sanctions sont prévues à l'encontre de tout parent, tuteur ou représentant légal qui refuse délibérément d'assurer la vaccination à son enfant. « Il prévoit également des sanctions à l'encontre de tout agent de santé qui ne respecte pas la politique de gratuité de la vaccination, notamment par la vente des vaccins », a-t-il indiqué.
Une communication relative à la diffusion gratuite des produits médias sur la vaccination dans le cadre du Programme élargi de vaccination (PEV) a également été adoptée.
En effet, compte tenu des dispositions particulières que nécessitent les opérations de vaccination, notamment en matière de communication, le conseil a décidé, conformément au PS-Gouv, de la gratuité de la diffusion des produits de médias sur les vaccinations dans les médias publics.
Cette mesure permettra de mettre en œuvre une communication intense de masse pour atteindre tous les enfants cibles du programme, en vue de réduire durablement la morbidité et la mortalité infantiles. Le conseil a par ailleurs adopté un décret portant création du Registre social unique des ménages pauvres et vulnérables (RSU).
Le RSU, à en croire le ministre de la Communication et des Médias, est un système d'information et de gestion des données permettant d'identifier, à partir de variables socio-économiques, l'ensemble des ménages pauvres et vulnérables potentiellement éligibles aux différents programmes de protection sociale et de lutte contre la pauvreté sur l'ensemble du territoire national, notamment le PS-Gouv.
La base de données du RSU permettra, a-t-il confié, d'assurer de façon rigoureuse la sélection et le suivi de la prise en charge des bénéficiaires des programmes sociaux du gouvernement ciblant les ménages et les individus pauvres ou vulnérables, tels que les programmes de transferts monétaires et non monétaires, la Couverture Maladie Universelle (CMU) et toutes les autres mesures en matière de protection sociale, de santé, d'éducation, de solidarité, liées à des subventions réalisées avec des ressources publiques ou privées.
« L'inscription au RSU n'ouvre pas d'office droit à une prestation sociale », a-t-il précisé cependant. Le conseil a enfin adopté une communication relative à la présentation du Plan d'action national 2019-2021 de lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants (PAN).
Ce plan, selon le porte-parole Sidi Touré, capitalise les résultats des plans précédents, à savoir les PAN 2012-2014 et 2015-2017, afin de réorienter la lutte contre le travail des enfants et d'accroître son impact à l'échelle nationale.
Ainsi, a-t-il insisté, le PAN 2019- 2021 prend en compte, dans le cadre d'une approche globale, les interventions sectorielles spécifiques au travail des enfants et les programmes sociaux du gouvernement, notamment ceux visant l'amélioration des conditions de vie des populations et la protection des droits de l'enfant, en vue d'éradiquer durablement le travail des enfants en Côte d'Ivoire.
A cet effet, le PAN 2019-2021 s'articule autour de trois (03) axes stratégiques d'intervention qui intègrent l'amélioration de l'accès des enfants aux services sociaux de base, la réduction de la vulnérabilité socio-économique des familles et des communautés, ainsi que l'amélioration du cadre institutionnel, juridique et programmatique de lutte contre le travail des enfants.
Le coût de la mise en œuvre du PAN 2019-2021 est globalement estimé à 76 milliards de francs CFA.
Par Ft
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