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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 02/04/2007 | Lire l'article original
Les besoins sont particulièrement criants pour les enfants des pays en développement. En effet, selon l'OMS et l'ONU/SIDA, sur 800 000 personnes de moins de 15 ans nécessitant un traitement antirétroviral, seuls 60 000 à 100 000 en ont bénéficié l'année dernière. Par ailleurs, moins du quart des 6,6 millions de porteurs de la maladie ayant besoin des soins de troisième ligne ont pu quand même en bénéficier.
Les médicaments génériques à bas prix ont facilité l'accès aux antirétroviraux dans les pays en développement, mais cela n'a pas pu régler le problème de manière durable, puisque les malades traités ont souvent besoin de produits de deuxième ligne qui coûtent extrêmement chers.
Selon directeur de l'Agence nationale de recherche sur le SIDA (ANRS) de France,
Jean-François Delfraissy, « traiter un seul patient avec des antirétroviraux
de deuxième ligne coûte autant que traiter 30 patients en première
ligne. »
Fernando Pascual de Médecins sans frontières (MSF) a estimé
que dès 2006, 20 % des quelques 400 000 premiers malades du SIDA devront
recevoir des ARV de deuxième ligne. Il a mis en garde contre la tendance
de voir exploser les coûts de ces médicaments. Fernando Pascual
a redouté « un retour en arrière », faute de progrès
dans l'accès aux médicaments de deuxième ligne en l'absence
de génériques bon marché. Il s'agit là d'un problème
que donateurs et organisations internationales doivent prendre au sérieux
pour que l'objectif d'Accès universel aux médicaments antirétroviraux
d'ici à 2010 soit atteint.
Nestor N'Gampoula
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