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Revue de presse de Santé tropicale

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Pr Bohoua Guichard : "Le quota varie en fonction des places disponibles dans les Ufr"

Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 24/10/2019 | Lire l'article original

L'universitaire explique l'environnement du Tronc commun permettant de sélectionner les étudiants en Médecine, en Pharmacie et en Odontostomatologie.

Moins de 400 étudiants sont retenus sur 3000. Pourquoi un tel rationnement ?

L'École préparatoire des sciences de la santé a été suscitée à la suite de la déconcentration des centres universitaires en 1992, devenus par la suite des universités. L'État était face à un nombre croissant d'étudiants et il y avait un manque d'infrastructures.

Chaque année, le ministre prend une décision pour fixer le quota. Il varie en fonction du nombre de places fixé par les Ufr et de la moyenne requise.

Généralement 300, 400, voire 800 étudiants à retenir sur un effectif de 3000 à affecter en 2eannée de Médecine, Pharmacie et Odontostomatologie.

La sélection doit être encore plus rigoureuse de sorte que le taux d'admis soit plus élevé. Déjà le quota de 800 n'est jamais atteint, parce que le niveau de ceux qui nous viennent du secondaire est faible.

Que deviennent les recalés du système ?

Ils ne sont pas systématiquement repris par les autres universités. Celles-ci analysent leurs dossiers, tout en tenant compte des critères et de leur disponibilité.

Le problème d'infrastructures concerne toutes les structures et pas seulement l'École préparatoire aux sciences de la santé.

La période de novembre, février où se déroule généralement ce concours ne constitue-t-elle pas un frein pour ceux qui voudraient partir étudier à l'étranger ?

Cette situation ne dépend pas de nous, mais parfois des grèves. Quand les cours sont perturbés, on ne peut pas faire autrement !

Les calendriers académiques sont perturbés et parfois les années perdues chevauchent les années régulières.

L'étudiant peut contourner le Tronc commun en allant se former ailleurs, pour ensuite se glisser dans le processus après. Que faut-il faire ?

Celui qui se fait former à l'étranger, et qui souhaite intégrer la troisième année, à titre d'exemple, est tenu de passer le concours du Tronc commun.

C'est le même en première et deuxième année. Par contre, après le doctorat, il y a des équivalences à faire. Ceux qui ont institué le concours sont des enseignants en médecine.

Certains plaident pour une autonomie des universités qui pourraient alors ouvrir leurs écoles de Médecine, afin de réduire la pression sur l'université Félix Houphouët-Boigny. Qu'en pensez-vous ?

Ce n'est pas parce que les universités vont ouvrir leurs écoles préparatoires de Médecine que le problème va être réglé.

Parce que les orientations sont fonction des quotas des structures d'accueil. Donc que ce soit l'université Félix Houphouët-Boigny ou l'université de Bouaké, le problème serait le même.

L'Ufr d'odonto, à titre d'exemple, a une disponibilité de 25 fauteuils pour les TP. Tant que le problème d'infrastructures n'est pas levé, ce sera difficile.

Sinon, en ce qui concerne l'organisation du concours et la sécurisation, le système mis en place est performant. D'abord, les étudiants sont formés sur la méthodologie.

Ainsi, le jour de la composition, quoique voisins et ayant le même sujet, ils ne peuvent pas tricher. Parce que les questions sont dans un ordre différent.

Ensuite, les corrections se font dans l'anonymat, à partir d'un lecteur optique communément appelé la machine qui corrige.

Quand l'enseignant a trois mille copies et quinze jours pour la correction, s'il doit permettre à chaque candidat de faire un développement, ce ne serait pas aisé. Ce système est beaucoup plus fiable et reflète la valeur de l'étudiant.

Pourquoi ne pas céder carrément l'organisation du concours à l'université Félix Houphouët-Boigny censée recevoir les admis à la fin ?

C'est à la suite d'un consensus visant à harmoniser les curricula et mutualiser les ressources que la responsabilité du concours a été confiée à l'Université Nangui Abrogoua, anciennement Abobo-Adjamé.

Ce qui veut dire que les compétences se regroupent ici. Le concours n'est pas organisé par les seuls enseignants Nangui Abrogoua.

Donc le fait de le déplacer dans une autre structure ne produirait pas grand effet. Ce qui est intéressant, c'est que les enseignants sont très bons et viennent de sources diverses, de même que les matières sont puisées de plusieurs universités.

Des experts enseignants de Cocody et Bouaké, appelés les grands tuteurs supervisent eux-mêmes le concours jusqu'à la fin de la délibération. Comme je l'ai relevé tantôt, toujours dans l'anonymat.

C'est à la fin du processus que les noms des candidats sont dévoilés. Le système est tellement balisé que même si vous êtes le président de l'université Nangui Abrogoua, il vous sera difficile d'insérer votre enfant sur la liste des admis.

Les étudiants dorment dans les amphis, les restaurants ou même dans les toilettes. Que faire pour donner une meilleure image ?

Il n'y a pas de logements à l'université pour nos étudiants. C'est une situation que nous déplorons. Pour l'heure, ils sont pris en compte par le Centre des œuvres universitaires de l'université Félix Houphouët-Boigny, le Crou A 2.

Sinon, quand nous fermons les amphis, les étudiants cassent les serrures pour y s'installer. En ce qui concerne les bancs, vous verrez que la moitié n'est plus là. Ils les déplacent dans la brousse pour travailler. Nous sommes obligés d'aller fouiller et les ramener.

Pourquoi ne pas construire des sanitaires dans un premier temps ?

Il y a des sanitaires, mais ceux qui sont en panne ont été bloqués par des étudiants qui y dorment. Que faire de ces enfants qui, après tout, sont comme les nôtres ? La police universitaire est impuissante.

Lors des jeux de la Francophonie, des bâtiments devaient être construits sur le site pour nous soulager. Les mêmes étudiants se sont plaints de n'avoir pas été associés. Même nos enseignants ont du mal à trouver des bureaux.

Cela peut favoriser la promiscuité et la déviance. Vous êtes interpelés...

Nous avons des rapports disant que des étudiants sont frappés par d'autres. Une enquête est en cours pour identifier ces étudiants et les faire passer en conseil de discipline.

Par Marcel Gneproust

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