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Le phare | Congo-Kinshasa | 23/10/2019 | Lire l'article original
A l'issue de la réunion transfrontalière qui s'est tenue le lundi 21 octobre 2019, dans la ville de Goma, à l'Est de la République démocratique du Congo, les experts et ministres ont opté pour la mise en place d'un cadre commun pour renforcer la collaboration transfrontalière en matière de préparation et de réponse au virus Ebola, ainsi que d'autres épidémies.
Auparavant, ces experts ont noté que c'est depuis plus d'un an que cette épidémie perdure en RDC et qu'il y a toujours un risque croissant de propagation dans le pays voisins. La menace reste encore pendante au niveau de la sous-région.
Cette option à caractère préventif a été approuvée par les représentants de l'Angola, du Burundi, de la RCA, su Congo/Brazza, du Rwanda, du Sud-Soudan, de l'Ouganda, de la Tanzanie et de la RDC.
A en croire Amira Elfadil Mohammed, Commissaire aux affaires sociales de l'Union Africaine, les ressources financières restent encore limitées, malgré les lacunes enregistrées au niveau des plans d'urgence. Elle a estimé que la mise en place d'un mécanisme de collaboration transfrontalière pourra contribuer à atténuer les souffrances et minimiser l'impact social et économique de différentes épidémies.
Insistant pour sa part sur la même préoccupation sanitaire, Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale pour l'Afrique de l'Organisation mondiale de la Santé(OMS), a assuré que la collaboration transfrontalière améliorera l'échange d'informations sur les épidémies et les urgences, conformément au règlement sanitaire international (2005).
La directrice régionale de l'OMS pour la région Afrique a rappelé qu'en dehors d'Ebola, d'autres maladies constituent aussi une menace importante, avant d'ajouter que ces événements soulignent l'importance majeure d'une collaboration transfrontalière pour améliorer le partage et l'échange d'informations pour contenir de façon rapide les épidémies, d'harmoniser les ressources, d'accroître la coordination et d'empêcher les maladies de traverser les frontières.
Enfin, elle a émis le vœu de voir une amélioration au niveau du partage des informations de façon ouverte pour davantage sauver des vies, notant par la même occasion que la circulation transfrontalière des personnes, des biens et des services peut accroître le risque de transmission d'agents pathogènes infectieux responsables de maladies telles qu'Ebola, le choléra, la rougeole ainsi que la fièvre jaune.
Amira Elfadil Mohammed a souligné que l'Agenda 2063 de l'Union Africaine reprend l'intégration politique et économique de l'Afrique, ainsi que la libre circulation des personnes à travers le continent. Néanmoins, elle a que nous devons être toujours prêts à faire face aux risques que ce changement fait peser sur le continent.
Dr Albert Biyombo, Vice-ministre à la Santé de la RDC, a estimé que cette mesure ne peut être que salutaire pour la RDC. Car il s'agit de formaliser un cadre de collaboration et d'adopter une feuille de route avec les pays voisins par rapport à la préparation et la réponse à Ebola. Il reste convaincu que de cette façon, « nous pourrions être en mesure de mieux fédérer nos ressources pour renforcer la sécurité et la sûreté en matière de santé ».
Carly Nzanzu Kasivita, gouverneur du Nord-Kivu, a salué la collaboration dont le pays est en train de bénéficier de la part des autres pays voisins. Il s'est réjoui du fait que cette réunion offre également l'opportunité de se mettre d'accord sur les mécanismes de communication transfrontalière et sur un plan d'action commun sur la préparation et la réponse en cas d'urgence.
Melba Muzola
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