Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Ebola : La réduction des cas de contamination continue à être observée

Afrique Renouveau | Etats-Unis | 01/11/2019 | Lire l'article original

La tendance à la baisse des cas de contamination à la maladie à virus Ebola continue à être observée en République Démocratique du Congo (RDC), a indiqué l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans son dernier bulletin sanitaire daté du jeudi 31 octobre 2019. « L'épidémie d'Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri a connu la semaine dernière une stabilisation du nombre de nouveaux cas, avec 19 cas confirmés signalés la semaine dernière (23-29 octobre) », précise l'OMS.

Il s'agit essentiellement de l'équivalent des 20 cas confirmés la semaine précédente. Les deux tiers des nouveaux cas confirmés sont liés à des chaînes de transmission dans l'aire de santé de la mine de Biakato, dans la zone sanitaire de Mandima. Même les trois autres cas détectés en dehors de Mandima sont des patients qui ont récemment séjourné à Biakato.

Reste que cette situation ne fait que confirmer cette tendance générale observée au cours des trois dernières semaines.

Pour la période du 9 au 29 octobre, près d'une soixantaine de cas confirmés ont été signalés dans huit zones sanitaires actives des provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri.

Mais la majorité a été signalée dans trois zones sanitaires, notamment près de la moitié à Mandima avec 29 cas, environ 12 cas à Mabalako (20%) et 6 cas à Mambasa (10%).

2.182 décès sur 3.269 cas d'Ebola

De façon générale, une transmission locale a été observée dans un nombre limité de villes et de villages au sein de réseaux familiaux/sociaux ou de centres de santé.

Par exemple à Mabalako, sept nouveaux cas ont été signalés, dont deux étaient liés à Biakato, deux à des contacts familiaux locaux et deux à des contacts au sein d'établissements sanitaires locaux.

Selon l'agence onusienne basée à Genève, cela « suggère une exposition nosocomiale possible » et a conduit à des enquêtes en cours pour le cas restant.

Par ailleurs à Butembo, après plus de 21 jours sans aucun cas, deux ont été signalés cette semaine. Tous deux résidaient dans la zone de santé de Kalunguta où ils ont probablement été exposés.

« Jusqu'à présent, il n'y a aucune preuve de transmission ultérieure à Butembo », a fait valoir l'OMS qui ajoute que ces événements démontrent toutefois les risques élevés de réintroduction et de résurgence dans les zones sanitaires précédemment nettoyées.

Depuis 1er août 2018, 2.182 décès ont été enregistrés sur 3.269 cas. Selon ce dernier décompte daté du 29 octobre, il y a eu 3.152 cas confirmés et 117 probables.

Pour l'OMS, comme pour les autorités sanitaires congolaises, le message est clair : « cette tendance à la baisse n'est pas la fin de l'épidémie ».

Pour l'agence onusienne, même si l'incidence relativement faible des cas observés est encourageante, elle doit toutefois être interprétée avec prudence, car la situation demeure fortement tributaire du niveau d'accès et de sécurité dans les collectivités touchées.

Renforcement des efforts pour stopper la transmission du virus Ebola

D'autant que sur le terrain, parallèlement à la baisse de l'incidence des cas, l'OMS a observé un nouveau déplacement des points chauds des milieux urbains vers des collectivités plus rurales et difficiles à joindre, dans une région géographique plus concentrée.

Une nouvelle donne qui pose des défis supplémentaires à l'intervention, notamment « une situation de sécurité extrêmement instable, la difficulté d'accéder à certaines régions éloignées, les retards dans les échanges avec la collectivité ». « Ce qui entraîne de la méfiance et des malentendus, et la sous-déclaration possible des cas », a prévenu l'OMS.

Une façon pour l'OMS de rappeler que les efforts doivent être renforcés pour stopper la transmission du virus Ebola d'autant que « dans de tels environnements, les risques de résurgence restent très élevés ».

De même, il y a des risques de diffusion de l'épidémie avec des cas se déplaçant hors des zones sensibles pour se faire soigner ou pour d'autres raisons.

Mais « ces risques continuent d'être atténués par les importantes activités d'intervention et de préparation en RDC et dans les pays voisins, avec l'appui d'un consortium de partenaires internationaux », souligne l'agence onusienne basée à Genève.

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions

En septembre 2024 :

img_produit

img_produit

Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_bailly
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_salvat
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !