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Revue de presse de Santé tropicale

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Dr Ashley Chineah : « La radiologie interventionnelle, filière la plus demandée en Europe et aux États-Unis »

L'Express | Maurice | 20/11/2019 | Lire l'article original

La radiologie est une discipline permettant un examen clinique de la tête aux pieds. Le Dr Ashley Chineah, radiologue interventionnel, nous parle des maladies qu’on peut traiter avec une telle technique, de ses avantages, entre autres.

Quelle est la différence entre la radiologie et la radiologie interventionnelle ?

La radiologie est une série d’équipements permettant un examen clinique de la tête aux pieds. Par équipements, j’entends le X-Ray, le scanner, l’Imagerie par résonance magnétique, le PET Scan, la médecine nucléaire. Ces appareils permettent de voir clairement ce qui se passe dans le corps. La radiologie interventionnelle, ce sont des techniques modernes d’interventions permettant de guider via de petites incisions sur le corps un petit tuyau, une aiguille, un stent et effectuer des traitements, le tout en étant guidé par l’imagerie.

Que traite-t-on avec la radiologie interventionnelle ?

De nombreuses maladies. Commençons par la tête. On peut par exemple traiter un saignement dans la tête. On va piquer l’artère fémorale située dans la jambe et passer par un réseau d’artères pour boucher l’artère qui saigne. Si une artère est bouchée et qu’il s’agit d’un infarctus, à travers la même technique, on utilise un autre petit appareil, un stentriever, pour enlever le caillot. Au niveau du cou, on peut identifier, grâce à l’échographie, une tumeur bénigne dans la glande thyroïde, qu’on peut brûler à l’aide d’un aiguillon. On appelle cette intervention l’ablation thermique. En cas de douleurs aux cervicales, on peut faire des infiltrations de médicaments guidés par les rayons X. Par rapport aux tumeurs bénignes dans les seins, après la biopsie, on peut aussi pratiquer une ablation thermique, qui évite que le sein ne subisse des cicatrices et pas besoin d’anesthésie générale pour cela. Mais cela prendra six mois pour que la tumeur ne disparaisse. Descendons aux poumons. En cas de saignements causés par une infection ou un cancer, on peut passer par l’artère fémorale ou l’artère radiale dans le bras et boucher l’artère responsable.

Que se passe-t-il en cas de tumeur maligne ?

En cas de tumeur maligne, on peut faire appel à la radiologie interventionnelle pour injecter des médicaments directement dans la tumeur. Certaines maladies nécessitent une approche pluridisciplinaire, par exemple en cas de tumeur au foie, le radiologue interventionnel travaillera avec l’oncologue et le chirurgien. Si la voie biliaire est bouchée, on peut la désobstruer à travers la voie percutanée avec un guidage échographique et rayon x de l’aiguille dans le foie. En cas d’abcès, on peut entrer par voie percutanée pour placer un drain afin de faire sortir l’abcès. Si l’urètre est bloqué, on peut mettre un drain dans le rein par le même procédé pour que l’urine sorte. En cas de saignement, on peut pratiquer l’embolisation, soit obstruer un vaisseau sanguin de l’intérieur. En cas de tumeur maligne de moins de trois centimètres, on peut pratiquer l’ablation thermique. S’il y a un blocage au niveau de l’intestin, on peut mettre un stent pour ouvrir le passage. Pour les fibromes de l’utérus, on bouche les artères qui les alimentent, les saignements abondants sont stoppés et les fibromes rétrécissent avec le temps. Par ce moyen, on préserve l’utérus. On fait de même en pratiquant l’embolisation des artères alimentant une tumeur bénigne à la prostate chez les hommes. Si les diabétiques ont des artères bouchées, on peut les pénétrer par des fils et des tuyaux, utiliser un ballonnet pour gonfler l’artère et poser un stent pour la garder ouverte. C’est le même principe qu’en cardiologie interventionnelle.

En cas de varices aux jambes, on peut intervenir par voie percutanée et guidage échographie pour brûler les veines avec un laser. Cela se pratique en ambulatoire et la personne rentre chez elle le jour même.

Quels sont les avantages de la radiologie interventionnelle ?

Plusieurs de ces interventions sont mini-invasives car le radiologue interventionnel pratique des incisions de deux à trois millimètres seulement et celles-ci ne laissent pas de cicatrices. Ces interventions ne nécessitent pas d’anesthésie générale. De ce fait, elles coûtent moins cher. Le patient peut regagner son domicile le jour même et sa convalescence est beaucoup plus rapide.

La radiologie interventionnelle se pratique où à Maurice ?

Essentiellement dans le privé au sein de presque toutes les cliniques. Il y a aussi des radiologues étrangers de passage qui interviennent.

Le 8 novembre, la Radiological Society of Mauritius a organisé une conférence sur le sujet à l’hôtel Ravenala Attitude. Pourquoi une telle conférence ?

Je suis membre de la Radiological Society of Mauritius et l’objectif était de populariser cette discipline et la développer à Maurice. Nous étions 13 conférenciers dont six étrangers à intervenir. Cette conférence a été un succès car nous étions au complet, soit presque une centaine de médecins, infirmiers et paramédicaux. Cette journée du 8 novembre n’a pas été choisie au hasard car c’est la Journée internationale de la radiologie. C’est en 1895 que William Rontgen a découvert l’imagerie à rayons X. Depuis, la radiologie a beaucoup évolué et il était important de montrer cette évolution et encourager les jeunes médecins à s’y intéresser. En Europe et aux États-Unis actuellement, c’est la filière la plus demandée.

Marie-Annick Savripène

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