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Ebola : L'insécurité perturbe le suivi des cas suspects et de leurs proches

Afrique Renouveau | Etats-Unis | 06/12/2019 | Lire l'article original

Même si le nombre de nouveaux cas confirmés est resté relativement faible, l'interruption des activités d'intervention due aux attaques, à la violence et aux troubles « menace d'inverser les progrès récents ». C'est ce qu'indique l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé.

Ces dernières semaines, l'OMS a continué d'observer une diminution encourageante du nombre de cas de maladie à virus Ebola confirmés.

Mais en même temps, l'agence onusienne rappelle que « la violence, les troubles civils généralisés et les attaques ciblées ont gravement perturbé la réponse d'Ebola et restreint l'accès aux communautés touchées dans plusieurs endroits ».

Par conséquent, les organismes humanitaires font état d'une « diminution du rendement » de plusieurs activités clés de l'intervention. Il s'agit notamment du volume d'alertes signalées et ayant fait l'objet d'une enquête ainsi que le nombre de contacts enregistrés et suivis.

« Le volume des alertes provenant des zones sanitaires touchées par l'insécurité est plus faible que d'habitude, ce qui a entraîné une réduction globale du nombre moyen d'alertes signalées la semaine dernière », a précisé l'OMS. Toutefois sur les 3.346 alertes signalées, 96% ont fait l'objet d'une enquête dans les 24 heures.

De plus, le pourcentage moyen global des contacts sous surveillance au cours des sept derniers jours est de 70%, ce qui est inférieur à la moyenne du mois de novembre précédant ces événements de sécurité.

Cela s'explique principalement par « des performances sous-optimales dans certaines zones sanitaires de Beni, Mabalako et Oicha ». Seuls 82% des contacts sont suivis à Beni, 68% à Mabalako et 42% à Oicha.

« Ces chiffres s'améliorent lentement depuis les événements, mais les fluctuations illustrent l'impact continu des événements liés à la sécurité sur les activités d'intervention », ajoute l'agence onusienne basée à Genève.

L'OMS s'engage à poursuivre la riposte

De façon générale, les organismes humanitaires redoutent une reprise de l'épidémie à un moment où elle semblait maîtrisée.

Neuf nouveaux cas confirmés d'Ebola ont été signalés entre le 27 novembre et le 3 décembre dans les provinces du Nord-Kivu et d'Ituri.

« Au cours des 21 derniers jours (du 13 novembre au 3 décembre), 22 cas confirmés ont été signalés dans 10 des 71 aires de santé de quatre zones sanitaires actives voisines des provinces du Nord-Kivu et d'Ituri », souligne l'OMS dans son dernier bulletin épidémiologique daté du jeudi 5 décembre.

Plus de la moitié des cas ont été répertoriés à Mabalako (12 cas) et un tiers à Mandima (6 cas). Beni et Oicha ont chacun notifié 2 cas. La majorité des cas (20) sont liés à des chaînes de transmission connues.

En visite le week-end dernier dans l'est de la RDC, le Directeur général de l'OMS avait loué le courage des agents de santé et appelé à renforcer la sécurité pour appuyer les efforts en vue de mettre fin à l'épidémie de maladie à virus Ebola.

« Rien n'est plus odieux que de s'en prendre à des professionnels de santé qui soignent les malades et aident les gens dans le besoin », avait ajouté Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

« Chaque attaque de ce type interrompt les efforts pour endiguer la flambée de maladie à virus Ebola, ce qui met en péril la santé et le bien-être des hommes, des femmes et des enfants vivant dans ces zones ».

Déclarée le 1er août 2018, la dixième épidémie sur le sol congolais a tué 2.207 personnes, principalement dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri voisine.

A la date du 3 décembre, l'OMS note que 3.195 personnes ont contracté le virus. Mais malgré les perturbations, l'OMS et les partenaires humanitaires qui interviennent dans l'est de la RDC se sont engagés à poursuivre leurs activités de riposte contre le virus Ebola.

« L'OMS et ses partenaires d'intervention s'efforcent d'adapter la stratégie d'intervention pour protéger les communautés contre une résurgence de l'épidémie tout en assurant la sécurité de tous les intervenants », relève l'agence onusienne.

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