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Madagascar tribune | Madagascar | 05/06/2020 | Lire l'article original
Les violences domestiques et conjugales, la maltraitance envers les enfants se multiplient durant le confinement, selon la Police nationale. Le directeur général de la Police nationale, le contrôleur général de police Dany Marius Rakotozanany a annoncé hier, lors d'une intervention sur les chaînes de radio et télévision qu'il y a cent soixante-quinze (175) cas de violence basée sur le genre enregistrés durant le confinement.
« Nous pouvons dire que ce chiffre est très élevé. Il y a différentes sortes de violences rencontrées comme le viol, le mauvais traitement infligé aux enfants, les tortures physiques sur des femmes et des enfants, et surtout l'abandon du père de famille de toutes ses charges et obligations envers sa famille. Ce dernier cas est prépondérant face à tous les autres », a expliqué Dany Marius Rakotozanany.
La plupart des victimes souffrent déjà des diverses pénuries dues à la difficulté liée à crise sanitaire, ainsi que de la crainte d'être infectées par la maladie virale mais en plus elles subissent des sévices et des violences de la part de leurs conjoints ou de leurs parents, poursuit le DG de la police.
« Durant le confinement, mes parents se disputent souvent. Quand il est vire, il s'en prend à ma mère et la frappe. Je voudrais retourner en classe pour avoir la paix », confie Fandresena, une adolescente de 16 ans.
Dany Marius Rakotozanany a rappelé les contacts téléphoniques gratuits ou numéros verts qu'il faut appeler en cas de violence au foyer : le numéro 147, le numéro 813 qui appartient à la brigade féminine de proximité, ainsi que le numéro 034 05 703 73 de la Police Centrale de Tsaralalana. Tous ces numéros, dit-il, sont prêts à recevoir tout appel concernant les cas de violence ou de maltraitance.
Par ailleurs, diverses organisations non-gouvernementales (ONG) de protection de l'enfance ainsi que d'autres associations similaires ont constaté une augmentation du taux des violences et des agressions en ligne dans les réseaux sociaux, telles que harcèlement, menaces et intimidations, moqueries, insultes et diffamation, durant cette crise sanitaire.
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