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GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 10/06/2020 | Lire l'article original
Près de dix jours après l'apparition des cas de Covid-19 dans la région, les nouvelles sont rassurantes en ce qui concerne l'état de santé du premier cas enregistré dans le département de Ranérou, qui est en phase de guérison, selon le médecin chef de région,
Mama Moussa Diaw qui s'exprimait lors d'une rencontre sur la situation de la pandémie au niveau régional hier, mardi 9 juin 2020. L'autorité en chef de la santé au niveau de la région qui a rassuré du bon suivi médical des quatre autres patients, a fait état de l'urgente nécessité de « renforcer les centres de traitement des épidémies en personnel ».
Dans le plan de gestion de la pandémie, trois sites avaient été identifiés par les autorités de la santé dans le cadre d'éventuels traitements de patients atteints du coronavirus. La région médicale qui s'inscrit jusque-là dans la dynamique de n'exporter aucun malade, en dehors des cas graves, parce ce que s'étant préparée « à gérer ses cas sur place », butte déjà au manque de personnel d'appoint. Même si en termes de matériel, surtout les respirateurs qui manquent dans les autres localités, la région jouit d'un potentiel avéré car pouvant mobiliser jusqu'à 8 unités, l'indisponibilité du personnel inquiète au plus haut niveau les autorités médicales. «Nous avons dû démarrer avec quelques moyens de bord.
D'aucuns des personnels n'avaient pas encore reçu toute la formation qui n'avait intéressé que les médecins. La gestion des premiers cas s'est ainsi illustrée par une coopération active avec un professeur et des praticiens de l'hôpital régional et de l'université de Saint Louis, qui sont venus accompagner les équipes sur place dans la prise en charge des patients au niveau des différents centres de traitement», révèle le médecin-chef de région. Ce qui a permis, affirme-t-il d'entrer dans la voie d'un bon rétablissement des patients, à part la situation d'un des cas qui relève du secret médical mais qui ne pose pas beaucoup de problèmes (…)
Et d'ajouter : «nous ne nous faisons pas quand même des illusions parce que l'on peut avoir d'autres cas et il faut s'attendre à toutes les situations. On peut avoir des cas simples qui, dans l'évolution, peuvent s'aggraver. C'est l'occasion de demander du personnel, car le problème de santé à Matam, c'est l'indisponibilité des ressources humaines, nous le rappelons, pour solliciter un renforcement urgent du personnel et nous savons que le ministère de la Santé y veillera».
Affirmant que plus de 90 % des contacts issus des cinq cas positifs de la région ont été identifiés et testés, l'autorité médicale révèle que « les résultats ne sont pas rendus publics, pour éviter que les populations ne se relâchent en pensant que l'affaire est finie ». Au contraire, poursuit-il « c'est maintenant qu'il faut renforcer les mesures barrières, les gens ne doivent pas dire que la maladie ne se trouve que dans certaines localités et qu'ailleurs, elle n'existe pas. Le virus circule et ce sont les personnes qui le font circuler ».
Pape Moctar NDIAYE
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