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Cameroon tribune | Cameroun | 01/07/2020 | Lire l'article original
Hier à Yaoundé, le secrétaire d'Etat au Minsanté, Alim Hayatou, a présidé la cérémonie officielle d'adoption dudit plan.
Le cancer est un problème de santé publique au Cameroun. Avec plus de 15 000 nouveaux cas enregistrés chaque année dans l'ensemble du pays, il était temps que la lutte passe à la vitesse supérieure. Mardi dernier à Yaoundé, le pays a adopté un plan stratégique national de prévention et de lutte contre cette maladie. La cérémonie que présidait le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Santé publique (Minsanté) chargé de la lutte contre les épidémies et les pandémies a vu la participation du représentant résident de l'Organisation mondiale de la Santé ainsi que plusieurs responsables et autres partenaires impliqués dans la même cause.
En effet, le plan en question est un document de 91 pages préfacé par Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique. Son contenu est riche en informations. On y trouve des données générales sur le Cameroun, des décryptages du système sanico-social, des statistiques sur le cancer, entre autres.
Tueur silencieux, le cancer bien que guérissable est une maladie grave qui n'épargne personne. Le plan stra- tégique national qui a été pensé et monté par le Comité national de lutte contre le cancer (Cnlca) se veut une boussole. Laquelle devra donner les orientations nécessaires pour prévenir et réduire considérablement le taux de malades. En présentant le plan stratégique, le Pr. Paul Ndom, secrétaire permanent du Cnlca, a énuméré certains objectifs. Il s'agit, entre autres, de la réduction de la morbidité et de la mortalité, de la prise en charge des personnes malades, et de la mise à disposition des matériels et équipements de riposte. Le Cameroun est parmi les premiers pays d'Afrique à disposer d'un plan stratégique de riposte contre le cancer.
Pour Dr Phanuel Habimana, représentant résident de l'Oms au Cameroun, « la mise en œuvre effective de ce plan permettra une lutte accrue et de prévenir cette maladie qui fait de nombreuses vic- times ». Concrètement, il a été annoncé la création de centres de dépistage permanent du cancer. Le plan prévoit également la décentralisation de la lutte qui impliquera désormais plusieurs acteurs aussi bien que les collectivités territoriales. « Le plan que nous avons réalisé a une méthodologie scientifique rigoureuse. Il y a des indications par rapport aux stratégies à mettre en œuvre, pour que dans un délai donné, nous puissions avoir le contrôle sur cette maladie qui nous crée des problèmes », a assuré le secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le cancer, le Pr. Paul Ndom.
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