Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Actu Bénin | Bénin | 06/07/2020 | Lire l'article original
Le nombre de personnes atteintes du Coronavirus au Bénin à ce jour, tourne autour de 1300 cas confirmés avec 21 décès. Plus du tiers de ces cas sont déjà guéris. Les deux autres tiers sont encore en cours de traitement soit à domicile, soit sur les sites de prise en charge. Ce sont les statistiques annoncées par le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, ce dimanche 5 juillet 2020 sur la télévision nationale en ce qui concerne la situation épidémiologique du Bénin à ce jour par rapport au Coronavirus.
Selon le numéro 1 de la santé, plus de 75% de cas confirmés sont concentrés dans la zone de l'ancien cordon sanitaire qu'est le département du Littoral (Près de 50%), de l'Atlantique et de l'Ouémé. Le reste est disséminé un peu partout dans le pays. « Il faut dire que la majorité des cas s'il est vrai, sont sans signes ou présentent des signes mineurs, nous avons de plus en plus de cas graves et ce sont ces cas graves qui peuvent malheureusement aboutir à des décès d'où la prise en charge qui est mise en place par le gouvernement », a-t-il déclaré.
A la question de savoir si les cas testés positifs sont des cas importés ou des cas communautaires, il a fait remarquer qu'à un moment donné, il y avait plus de cas importés, mais à la date d'aujourd'hui, le Bénin fait face à une transmission communautaire. « A un moment donné, nous avons plus de cas importés, mais là aujourd'hui, nous avons véritablement affaire à une transmission communautaire. C'est au sein de la communauté que s'opère la transmission. Le dispositif qui est mis en place pour contrôler l'arrivée des voyageurs sur le terrain, nous permet de nous assurer effectivement de l'Etat de santé de ceux qui arrivent », a-t-il ajouté.
« Les populations peuvent se rendre en pharmacie pour se procurer de la chloroquine dès que des signes du Covid-19 sont suspectés chez un individu ». Ainsi s'est prononcé le ministre de la Santé, dimanche 5 juillet 2020, sur la télévision nationale. Benjamin Hounkpatin a expliqué que le traitement est efficace lorsqu'il démarre tôt, d'où l'option du gouvernement de rendre disponible la molécule de la chloroquine au niveau de toutes les structures sanitaires et celles de prise en charge.
« Quand vous allez acheter du paracétamol en pharmacie, est-ce que vous montrez une ordonnance ? Pas du tout. Les pharmaciens ont le devoir de conseil en orientant le citoyen avec la bonne indication et la bonne posologie. Le pharmacien devra conseiller le patient de se référer vers un site de dépistage après la prise du médicament pour la suite du processus », a précisé le ministre de la Santé. Toutefois, l'autorité ministérielle a rappelé que le Bénin n'a pas mis en place un protocole de prévention du Coronavirus mais plutôt un protocole de traitement. « Il ne s'agit pas seulement de la chloroquine dans le processus de traitement. La suite dépend du diagnostic qui sera posé. Donc c'est juste une étape pour vous assurer que vous aviez commencé tôt le protocole mais la suite, c'est se rendre obligatoirement dans une structure ou le diagnostic va être posé en vue de la mise en place du traitement adapté », a conclu Benjamin Hounkpatin.
Le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, ne fait pas la même analyse que certains de ses concitoyens sur les raisons de l'augmentation des cas confirmés du Covid-19. Refutant l'hypothèse selon laquelle les élections communales du 17 mai seraient à l'origine de cette flambée des cas, l'invité du dimanche 5 juillet 2020 sur la chaîne de télévision nationale, a plutôt évoqué la présence de la fraîcheur et de l'humidité comme principaux facteurs ayant favorisé l'augmentation des cas confirmés. « Ce qui a favorisé la flambée des cas de contamination est la fraîcheur et l'humidité. En Occident, nous avons assisté au pic de la pandémie pendant l'hiver. Aujourd'hui, nous sommes en saison pluvieuse et cela coïncide avec l'augmentation des cas surtout sur toute la zone côtière. Si vous regardez au niveau des zones côtières des autres pays de la sous-région, c'est la même situation qui se produit. Et si nous regardons à l'intérieur du Bénin, notamment dans la zone septentrionale, il n'y a pas beaucoup de cas », a souligné le ministre. Il a, pour finir, cité le cas des pays sahélo-sahariens qui, jusqu'aujourd'hui sont épargnés du virus pour étayer davantage son argumentation.
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux