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Cameroon tribune | Cameroun | 07/07/2020 | Lire l'article original
Les équipes du ministère de la Santé publique sont mobilisées dans les régions du Centre, du Littoral, du Sud et du Sud-Ouest pour juguler cette autre épidémie.
980 cas de choléra enregistrés dans quatre régions du Cameroun. Notamment trois cas dans le Centre, 563 dans le Littoral, 344 dans le Sud et 73 dans le Sud-Ouest. A l'heure actuelle, il n'y a pas que le coronavirus qui sévit. L'épidémie de choléra est aussi là. Elle a déjà ôté la vie à 45 personnes. Comme l'explique une source bien introduite à la direction de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au ministère de la Santé publique, c'est depuis 2018 que le Cameroun a été déclaré en épidémie. Le premier cas avait été enregistré dans la région du Nord. Depuis lors, d'autres régions ont été touchées. Jusqu'à cette année 2020, il y a souvent eu des périodes d'accalmie et des remontées de l'épidémie. Le septentrion qui est régulièrement atteint n'est pas concerné par la vague actuelle. Mais cette partie du pays demeure sous surveillance.
Ce sont les régions du Littoral et du Sud qui sont actuellement les plus touchées. Dans le Sud Kribi a le plus grand nombre de cas : plus de 200. Les experts pointent du doigt les difficultés d'accès à l'eau potable. Le non-respect des mesures d'hygiène et l'absence de latrines. Ces situations favorisent la propagation de l'épidémie. Comme l'explique notre source, « le choléra est une maladie très contagieuse. Un seul cas contamine trois à cinq personnes dans son entourage. »
Depuis l'enregistrement des premiers cas en 2018, le ministère de la Santé publique est en alerte. « Lorsqu'on a un cas confirmé, on fait une confirmation par lien épidémiologique. Nous n'avons plus besoin de confirmer tous les cas. Toute personne qui présente une diarrhée avec ou sans signes de déshydratation, est considérée comme malade et pris en charge », ajoute-t-elle. Pour tordre le cou à cette autre ma- ladie, les équipes mobilisées n'at- tendent plus l'arrivée des malades dans les formations sanitaires. Elles ont engagé la surveillance active.
Elise ZIEMINE NGOUMOU
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