La première annonce intéressante, c’est que pour la première fois depuis que les pouvoirs publics examinent l’évolution de l’épidémie, ils n’ont détecté aucun cas durant deux semaines d’affilée, à savoir entre les 12 et 18 mars, ainsi qu’entre les 19 et 25 du même mois. L’autre information satisfaisante provient de la confirmation pendant la douzième semaine de l’année de l’absence de cas lors de la précédente. Au vu de la situation antérieure et des modèles statistiques, les résultats consolidés à plus long terme devraient faire apparaître un maximum de dix nouveaux malades lors de la période comprise entre les 12 et 25 mars. Le troisième motif de satisfaction n’est pas directement lié à la transmission du virus, mais plutôt au comportement de ses cibles.

Enfin, les pouvoirs publics n’ont enregistré la semaine dernière aucun certificat de décès lié au chik. Si réjouissantes soient-elles, ces informations ne doivent pas conduire à crier victoire. Les récentes statistiques à l’approche de la fin de la saison cyclonique, qui s’accompagne d’une baisse des températures, surtout la nuit, font naître de sérieux espoirs sur une réelle sortie de crise.

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