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Revue de presse de Santé tropicale

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Enquêtes démographiques de santé : Encore des efforts à faire

Le quotidien | Sénégal | 10/03/2006 | Lire l'article original

La santé des Sénégalais s’améliore de mieux en mieux. C’est la conclusion qui ressort des Enquêtes démographiques de santé 2005 (EdsIV). Selon les résultats des enquêtes présentés par directeur du Service national de l’information sanitaire (Snis) Moussa Diakhaté, il ressort de ces enquêtes que le taux de mortalité maternelle est passé à 434 décès pour 100 000 naissances vivantes soit 309% en milieu urbain et 472 % en milieu rural. Le taux de mortalité infantile est de 61 pour 1000, la mortalité infanto-juvénile de 121 pour 1000, et la mortalité juvénile se situe à 64 pour 1000. L’Indice synthétique de fécondité (Isf) est de 5,3.

Ces enquêtes effectuées entre les mois d’octobre et de novembre 2004 et le mois ayant porté sur la santé de la reproduction, la prise en charge des maladies de l’enfant, la nutrition, les connaissances et comportements en matière de Vih/Sida et des conditions de vie des ménages «sont validés par des cabinets spécilisés, l’Usaid, l’Oms, le Fnuap et l’Unicef». Aussi, le directeur du Snis souligne que ces enquêtes «ont la particularité d’être systématiques et d’avoir intégré des données de prélèvement pour évaluer le taux d’hémoglobine des femmes enceintes et déterminer de façon précise le taux de prévalence du Sida, de recueillir des informations sur l’excision, les attitudes des hommes et femmes par rapport aux maladies sexuellement transmissibles et le Sida». Des indicateurs «qu’on peut considérer comme insuffisants mais que des efforts réels ont été consentis», commente le ministre de la Santé, Abdou Fall.

S’agissant de la couverture vaccinale, le Dr Pape Goumba Faye, directeur de la Prévention indique que ces performances obtenues en moins de cinq ans traduisent l’impact manifeste de la protection des enfants et des femmes. Mais, poursuit M. Faye, «la vaccination a entraîné une baisse importante de la rougeole et que la réduction de la mortalité infantile peut être analysée par la vaccination et la supplémentation en vitamines».
Le Dr Birane Ndiaye, responsable du Programme de nutrition communautaire (Pnc), ajoute que la situation nutritionnelle est moins visible. Cependant, il relève qu’elle peut avoir une influence sur la performance scolaire des enfants ou affecter le cerveau à la naissance. Pis encore, le Dr Ndiaye citant la Banque mondiale, révèle que la mauvaise nutrition entraîne une baisse de la productivité des pays africains de l’ordre de 3%. Interprétant les résultats concernant ce domaine, M. Ndiaye reconnaît que «la malnutrition est un problème rural». D’où la nécessité pour lui de mettre le focus dans cette zone en intensifiant et étendant les interventions car le problème est périphérique. «Plus on s’éloigne du centre, plus elle augmente.» Comme en attestent les résultats de ces Eds IV : le taux de malnutrition est de 31% à Kolda, 29% à Matam, 28% à Saint-Louis et 25% à Tambacounda. Ce qui peut apparaître paradoxal à Kolda où il existe des potentiels alimentaires. Ce qui veut dire que «la malnutrition c’est plus que les aliments, ce sont ces maladies comme le paludisme, la diarrhée» qui viennent s’y greffer, explique-t-il.
De ces Eds IV, il résulte que le taux de prévalence du Sida au Sénégal est de 0,7%. Soit 1% chez les femmes et 0,4% chez les hommes. Toutefois, il présente les mêmes caractéristiques aussi bien en milieu urbain que rural et qu’«on est en face d’une épidémie de type concentré» d’où l’existence de disparités à travers les régions. Les forts taux de prévalence à Ziguinchor 2,2 et Kolda 2,7% inspirent le ministre de la Santé, Abdou Fall, qui suggère des enquêtes plus approfondies dans ces «zones à risques». M. Fall est d’avis qu’il faut une politique particulière pour ces zones tout en impliquant les collectivités locales et en engageant leurs responsabilités. En outre, ces enquêtes révèlent que le taux d’utilisation des antipaludéens, de 28,8%, est faible. De même, lit-on sur ce document que le taux d’utilisation des moustiquaires des enfants est de 14,4% et ce, en dépit de la forte sensibilisation.

Des données partagées lors d’un atelier de partage organisé par le ministère de la Santé et de la Prévention médicale et le réseau des journalistes en population développement. L’objectif de cette rencontre selon Racine Talla, directeur du Service national de l’éducation pour la santé (Sneips) est de diffuser de façon brute les informations pour en favoriser une meilleure interprétation des journalistes.

Asse Bahaid SOW

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