Les laboratoires européens entament l’hégémonie de leurs rivaux américains

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Les laboratoires européens entament l’hégémonie de leurs rivaux américains

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 13/03/2006 | Lire l'article original

En 2004, les Etats-Unis plaçaient trois laboratoires dans le peloton des cinq premiers groupes pharmaceutiques mondiaux. En 2005, il n’en reste plus que deux. Pfizer reste le numéro un mondial, mais, avec 46,4 milliards de dollars (39,1 milliards d’euros), son chiffre d’affaires recule de 8 % par rapport à l’exercice précédent.

L’autre américain - Johnson & Johnson - a été rétrogradé du quatrième au cinquième rang. Son chiffre d’affaires a stagné en 2005, à 24,7 milliards de dollars. Le laboratoire Merck a, lui, disparu dans les profondeurs du classement. Il continue à panser les plaies engendrées par le retrait du marché en 2004 de son anti-arthritique Vioxx et éprouve des difficultés à renouveler son portefeuille de médicaments innovants.

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