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Revue de presse de Santé tropicale

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Deuxième vague de Covid-19 : le diagnostic des spécialistes en santé publique

Le soleil | Sénégal | 11/12/2020 | Lire l'article original

La deuxième vague de Covid-19 se confirme au Sénégal, comme l’a d’ailleurs déclaré, jeudi, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. Cette progression rapide du virus inquiète à tous les niveaux. Des spécialistes en santé publique auscultent la situation.

Plus de 400 cas de Covid-19 sont enregistrés au Sénégal en seulement une semaine, dont 127, ce vendredi. Les chiffres sont alarmants. Le Coronavirus se propage dans le pays. Le Sénégal pourrait-il faire face à cette nouvelle situation ? Dr Mouhamadou Ly est nuancé. Pour le spécialiste en santé publique, son expérience de la première vague de contamination peut beaucoup servir à notre pays qui a fait face, pendant plusieurs mois, à la pandémie de Covid-19.

« On espère que cette vague sera moins importante au vue de l’expérience de quelques mois qu’on a pu engranger dans la lutte contre la Covid-19. Ce qui nous a valu des félicitations au niveau international », a-t-il fait constater. Il rappelle, dans la foulée, qu’il y a aussi le fait qu’il ait eu un processus d’engagement communautaire qu’il suffit juste de relancer et surtout la perspective d’un vaccin dans un horizon pas trop lointain. « On pense que cela pourrait quand même être moins dur que la première fois », se projette Docteur Ly, sur la Rfm.

Toutefois, le spécialiste en santé publique n’a pas manqué de relever des « points faibles » du Sénégal qu’il faut essayer de corriger. « Il faut rompre définitivement avec les tendances coercitives. On n’entend parler que des mesures répressives du ministre de l’Intérieur. Il me semble qu’on occulte la nécessité, peut-être, de fermer les écoles et les lieux de culte, on n’en parle pas du tout. Entre temps, l’Etat s’est un peu appauvri à cause des diminutions des recettes et le système reste déjà faible et encore plus fragile après des mois de lutte contre la Covid-19 », a-t-il ajouté.

Pour sa part, Dr Cheikh Mbacké Lô, pense que pour barrer la route à cette recrudescent des cas de Covid-19, il est nécessaire de respecter les consignes indiquées par les autorités sanitaires. « Aujourd’hui, on est à plus de 120 cas et on ne sait pas où on va atterrir. Il faut respecter les mesures barrières. Il est important qu’on puisse porter les masques. C’est des mesures très simples », a plaidé le spécialiste en santé publique.

Le reconfinement, une « éventualité »

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Felix Abdoulaye Diome, a rappelé, à travers un communiqué rendu public, jeudi, que les arrêtés n°024066 et n°024068 du 5 octobre 2020 restent en vigueur. A cet effet, le premier flic du Sénégal fait état du port obligatoire du masque de protection dans les lieux publics et privés, à savoir les services de l’Administration publique, quel qu’en soit le mode de gestion, les services du secteur privé, les lieux de commerce, les moyens de transport public. De plus, Antoine Felix Abdoulaye Diome a signé l’interdiction de tout type de rassemblement dans les lieux comme les plages, les terrains de sport, les espaces publics et les salles de spectacle. « Toute violation de ces mesures sera punie par les peines prévues par les lois et règlements en vigueur », a averti le ministre de l’Intérieur.

Interpelé sur un éventuel retour de l’état d’urgence assorti du couvre-feu, le directeur de la prévention, Docteur Mamadou Ndiaye, avoue que la question ne s’est pas posée, jusque-là, au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Toutefois, d’après lui, cette mesure n’est pas à exclure. « C’est une éventualité avec laquelle il faudra toujours composer tant qu’une épidémie ne s’est pas complètement éteinte et qu’elle est dans une phase dont on dit qu’elle est ascendante », a-t-il notamment déclaré.
Le Dr Ndiaye pointe, par ailleurs, un doigt accusateur sur l’attitude des populations qui, à un certain moment, ne respectaient plus les mesures barrières. « Le facteur essentiel sur lequel nous sommes, aujourd’hui, d’accord, c’est qu’il y a un relâchement autour des méthodes préconisées jusqu’à présent comme étant préventives contre la Covid-19 notamment les mesures barrières », s’est-il désolé.

Pour rappel, depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré 16 893 cas dont 16 015 guéris, 345 décédés et 532 patients sont encore sous traitement.

Salla GUEYE

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