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Revue de presse de Santé tropicale

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Interview. Dr Marcellin Nimpa de l’OMS : « Le vaccin contre la covid-19 présente plusieurs bénéfices. Il est sûr et efficace »

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 10/03/2021 | Lire l'article original

A l’approche de la campagne de vaccination que la RDC organise incessamment, plusieurs rumeurs circulent autour du vaccin contre la covid-19. Si les uns s’interrogent quant à l’efficacité et la sécurité du vaccin astrazeneca que le pays a choisi ; les autres, par contre, veulent savoir les avantages de cette opération. Toutes ces préoccupations des Congolais ont été abordées par le Dr Marcellin Nimpa, responsable de la vaccination à l’OMS, au cours d’un entretien avec les professionnels des médias, membres du Réseau des journalistes amis de l’enfant (RJAE).

Le Courrier de Kinshasa : Quels sont les bénéfices qu’on peut tirer en se faisant vacciner contre la covid-19 ?

Dr Marcellin Nimpa : Les bénéfices du vaccin contre la covid-19 sont multiples. Il ya d’abord lieu de signaler que la vaccination en elle-même consiste à administrer dans l’organisme un produit dans le but de stimuler le mécanisme de protection de l’individu afin qu’il soit mieux habile à réagir en cas de maladie. Dans le cas d’espèce de la vaccination contre la covid, l’utilisation du vaccin aura comme bénéfice premièrement de réduire la survenue des cas graves et, par conséquent, réduire la létalité due à la covid. La vaccination permettra de désengorger les structures sanitaires et, partant, elle facilitera la reprise des autres services de santé qui ont été affectés par cette pandémie et enfin et un détail non négligeable, elle entrainera la reprise des activités sociales et économiques.

LCK : Jusqu’aujourd’hui, il y a plusieurs maladies qui n’ont ni vaccin ni médicaments, comment expliquez-vous la célérité avec laquelle le vaccin contre la convid a été découvert ?

Dr M.N : Cette préoccupation est tout à fait légitime. Je puis rassurer que certes la découverte du vaccin covid a été rapide mais cela n’a entaché en rien la rigueur méthodologique et scientifique qui entoure ce processus. Trois raisons majeures peuvent justifier la célérité avec laquelle on est parvenu à ce résultat dont toute la communauté internationale se félicite. Le premier élément, c’est l’ampleur, la gravité de la pandémie. C’est l’une des rares pandémies que nous vivons qui attaque quasiment tous les continents au même moment avec une forte mortalité et le corolaire immédiat a été la forte mobilisation de tous les laboratoires autour d’une seule maladie. Contrairement aux autres maladies, la mobilisation de toute la communauté scientifique a été un atout sans précédent.

Le deuxième argument qui justifie aussi cette rapidité est le fait qu’on n’est pas parti de zéro. Le virus de la covid présente beaucoup de similitudes avec d’autres virus qui étaient déjà connus par la communauté scientifique, notamment le Sras dont les caractéristiques étaient déjà cernées et pour lequel les laboratoires avaient déjà une expérience dans le développement des vaccins. Cette expérience a été, de ce fait, capitalisée devant un virus comme celui de la covid qui a de grosses similitudes. C’est ainsi que le vaccin a été mis au point très rapidement parce que la technologie existe.

Le troisième élément se base sur la rigueur scientifique et méthodologique qui a accompagné ce processus dans le contexte de la rapidité. L’OMS en tant qu’agence de l’ONU garantit l’efficacité et la sureté des vaccins, cela est l’un de ses principes fondamentaux. De ce fait, vous verrez que tous les vaccins qui sont autorisés d’être utilisés dans le pays ont fait l’objet des essais cliniques. A ce jour, pour vous montrer le degré de sélectivité du processus, sur près de cent cinquante candidats vaccins, deux seulement ont reçu à ce jour une autorisation d’utilisation d’urgence d’autres vont venir. Preuve que l’on essaye de s’entourer de la confiance scientifique sur l’efficacité et la sureté de ce vaccin. Donc, je dirai développement rapide du vaccin oui, mais qui a bénéficié d’une expérience et d’une mobilisation sans précédent de tous les laboratoires. Ce qui justifie le résultat d’aujourd’hui.

L.C.K : On n’est pas utilisé comme des cobayes ?

Dr M.N : Non, rassurez- vous, on n’est pas utilisé comme des cobayes. Avant l’autorisation de mise sur les marchés, les essais cliniques ont eu lieu sur des échantillons assez conséquents des personnes. Ce qui a permis de valider d’une part la sécurité du vaccin et d’autre part son efficacité. Donc, on est loin d’être des cobayes. Les preuves sont parlantes par elles-mêmes. Depuis le début de cette vaccination sur la covid dans les nombreux pays, il n’a pas été établi jusqu’aujourd’hui des effets majeurs survenus chez une personne vaccinée. Les vaccins sont sûrs et efficaces. Toutefois, comme tout vaccin, on continuera à suivre les personnes vaccinées. En cas de moindre effet que l’on pense être dû à la vaccination, il est toujours bon de se rapprocher du personnel de santé et informer afin que les investigations puissent être menées pour établir si oui ou non, il y a un lien ou s’il s’agit d’une autre infection.

L.C.K : Une personne déjà vaccinée peut-elle encore développer la maladie ?

Dr M.N : Nous apprenons tous de la maladie covid. A l’état actuel de connaissances, des cas de réinfection sont rarissimes et l’on estime d’une manière générale d’après les études jusque-là réalisées, il a été rarement observé des cas de réinfection dans les trois mois qui suivent. Cependant, il convient de dire que la vaccination a pour but d’aider l’organisme à préparer ses outils de défense afin de mieux réagir en cas d’agression.

Le fait d’être vacciné n’exclut pas le respect des gestes barrières et d’autant plus qu’à l’état actuel des choses, s’il est établi que le vaccin protège contre les formes graves de la maladie, on a encore besoin d’assez de recul pour attester de son efficacité sur la transmission entre les personnes

L.C.K : Quelle est la durée d’efficacité, de protection du vaccin dans l’organisme humain ?

Dr M.N : A ce sujet, les études autour de différents vaccins qui sont en circulation aujourd’hui montrent une durée de protection minimale de trois mois. Cette protection est d’autant plus efficace que si la personne vaccinée a reçu les deux doses requises du vaccin contre la covid.
L’intervalle de doses varie selon le vaccin. Pour le cas d’espèce du vaccin Astrazeneca pour la RDC, on est dans un intervalle de quatre à douze semaines soit un à trois mois d’écart entre les doses pour avoir une efficacité optimale. Il faut savoir que l’efficacité du vaccin dans le corps humain est de trois mois et elle est d’autant meilleure que si la personne a reçu deux doses. Cependant, il faut savoir que les études se poursuivent pour connaître réellement quelle est la durée maximale de cette protection. C’est la raison d’être de la surveillance qui doit se poursuivre dans chaque pays pour mieux documenter l’efficacité à long terme de ce vaccin.

L.C.K : Quels sont les effets secondaires dûs au vaccin anti covid-19 ?

Dr M.N : A ce jour, il n’a pas été observé des effets secondaires graves qui peuvent mettre en danger le pronostic vital de la vie d’un individu. Toutefois, le vaccin aussi bien celui de la covid que tout autre vaccin, étant des substances qu’on introduit dans l’organisme, il est tout a fait compréhensif qu’on ressente certains effets mineurs, notamment une douleur au point d’injection, quelques symptômes, quelques petits malaises, un peu de fièvre mais qui en réalité ne sont que la traduction d’un effort que l’organisme fait pour s’entraîner à pouvoir répondre en cas d’infection proprement dite et ces effets sont en général passagers. Toutefois, si d’aventure, il arrive qu’une personne vaccinée ressente un effet inhabituel, le personnel de santé reste disponible. La personne vaccinée doit s’orienter vers le personnel de santé et déclarer ces effets. Je répète, ces effets sont rarissimes.

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