Un atelier régional ouest africain de formation des journalistes professionnels des médias se tient depuis hier, à Saly-Portudal, sur le ''Fact-checking et la désinformation liés à la covid 19''. La rencontre, se tenant avec le concours de l'Unesco et de l'Union européenne, a été ouverte par Ousseynou Dieng, le directeur de la communication. Il a salué le concours de ces organismes qui s'investissent dans l'encadrement des journalistes. L'une des attentes principales de cette rencontre est la mise en place d'un réseau de journalistes sur le Factchecking et la désinformation liés à la covid-19.

A l'en croire, la question de l'information fiable est au cœur des problématiques des médias. En ce sens, la question de la covid-19 a été au centre d'un traitement de l'info dans tous les secteurs affectés ou impactés. Par conséquent, une remarque sied. Les réseaux sociaux, selon lui, ont eu à jouer un rôle extraordinaire dans la circulation de l'information.

En effet, tout le monde peut produire et diffuser de l'info. Le fait est du reste préjudiciable à tous et surtout aux Etats. Ils ont vu des efforts liés à une culture de lutte contre les maladies et pandémies remis en question par la désinformation. Le directeur de la communication a appelé les professionnels de l'information et de la communication à jouer un rôle important dans le rétablissement de l'orthodoxie en matière de traitement de l'info.

Ciblant toujours les réseaux sociaux et pointant du doigt les nouvelles technologies de l'information et de la communication , il a placé ses espoirs de voir circonscrite la désinformation à partir de la mise en place d'un réseau de journalistes autour du ''Factchecking' 'Sur une question relation relative à la régulation des médias , son avis est des plus clairs en mettant en relief une volonté affichée de prendre des dispositions réglementaires et législatives selon un programme à dérouler.

A l'en croire, l'une des étapes à ne pas en douter est l'assainissement du métier de journaliste et des entreprises de presse pour la promotion d'un environnement favorable à l'émergence des médias. Dimitri Sanga, le directeur de l'Unesco Afrique de l'Ouest Sahel a insisté sur l'accès à l'information fiable et crédible, une volonté affichée des autorités sénégalaises.

A l'en croire, l'atelier financé par l'Union européenne s'inscrit dans la dynamique de renforcer la résilience des populations face à la désinformation autour de la covid-19. Un contexte d'interconnexion de réseaux sociaux et de plateformes contribue de beaucoup à des dangers sur la santé des populations. A l'en croire, la désinformation compromet les efforts entrepris en matière de lutte contre la pandémie. Son espoir est de voir la rencontre régionale des journalistes agir comme un cadre de réflexion autour de la lutte contre la désinformation.

Pour Medoune Seck de l'organisation Famedev, la session de formation régionale ouest africaine doit s'ouvrir sur une perpétuation de l'information juste et fiable. Ainsi, il a plaidé pour que les journalistes s'investissent dans la production d'outils à but décisionnel pour la transparence et l'équité tout en évoquant les efforts entrepris dans la formation des journalistes au Bénin et au Niger.

Samba Niébé BA

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