La vaccination contre la pandémie de coronavirus qui devrait débuter le 16 mars sera finalement lancée de façon officielle le 25 du même mois à Brazzaville par le président de la République.

« Les doses de vaccin sont suffisantes pour commencer la campagne de vaccination », a indiqué la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, après avoir reçu, le 23 mars à Brazzaville, les 12.000 doses du vaccin russe que le gouvernement a acquis sur fonds propres. En plus de ces doses, il faut rappeler que la Chine a fait un don de 100.000 doses du vaccin Sinopharm, il y a quelques jours. L'objectif étant d'atteindre 60% de la population.

Selon l'ambassadeur de Russie au Congo, Gueorguy Tchepik, dans le choix du vaccin russe pour sauver des vies face à la Covid-19, témoigne de l'excellence des relations bilatérales entre les deux pays. « Ce n'est plus le virus qui va s'attaquer au Congo mais c'est le pays qui va s'attaquer au virus », a déclaré le diplomate.

En rappel, les 15 et 16 mars, une formation a été organisée en faveur des agents de santé civils et militaires impliqués dans le processus de vaccination. La gestion logistique des vaccins, la prise en charge des manifestations adverses post-immunisation et la gestion des déchets font partie des thèmes développés lors de ladite formation. Les sites retenus pour la vaccination à Brazzaville sont, entre autres, l'hôpital central des armées, le site de la direction générale de la sécurité civile (sapeurs-pompiers) et la clinique de la présidence de la République.

Procédant à la mise au point technique le 24 mars à l'hôpital BlancheGomes, avant le lancement officiel de la vaccination, la ministre Jacqueline Lydia Mikolo a précisé qu'une équipe d'experts foulera le sol congolais pour s'assurer que la vaccination au Congo se fait selon les normes techniques particulières liées à ce vaccin. Les agents de cet hôpital ont été vaccinés.

Rominique Makaya

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