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Sud Quotidien | Sénégal | 30/03/2021 | Lire l'article original
Le Sutsas a sorti une déclaration hier, lundi 29 mars, pour fustiger les manquements dans le secteur de la santé, surtout pour ce qui concerne « le personnel dit paramédical dans le traitement de sa situation professionnelle, ses conditions de travail et particulièrement de son plan de carrière plombé par tant d'injustice et de négligence à la lisière du mépris et de l'abandon de la part des autorités administratives».
Dans la note, le Sutsas souligne que « nonobstant la discrimination sur l'allongement de l'âge de la retraite à 65 ans et l'application du décret portant statut du personnel des Etablissements publics de santé (EPS), l'Ordre national des Sages-femmes en rade, la précarité des fonctions par de sempiternels contrats à durée déterminée (CDD), les techniciens supérieurs font encore le frais d'un laxisme révoltant au moment où les assistants infirmiers attendent une chimérique voie de salut pour le relèvement du nombre d'année d'études ».
Dans la foulée, la déclaration ajoute : « pour cause, l'absence quasi totale de convocation des commissions de gestion démocratique du personnel arrachées de haute lutte par le Sutsas depuis 1986 dans un contexte de participation responsable prive les agents de bourses de formation continue, d'affectations à date échue, d'avancements réguliers et plan de carrière ».
Pis, ajoute-t-elle « Au même moment, les infirmiers et sages-femmes voient leur élan de reclassement à la hiérarchie B1 freiné par une rupture de financement d'AMREF, principal maître d'œuvre dans le comblement des gaps de connaissances et de compétences nécessaires ».
Selon le Sutsas par ailleurs ; « face à une armée de chômeurs composée de jeunes médecins, travailleurs sociaux, pharmaciens, communautaires, sages-femmes infirmiers et spécialistes toutes disciplines et pour augmenter considérablement l'offre de soins dans la Couverture maladie universelle (CMU), une importance part du financement des 300 milliards dédiés aux jeunes pour l'emploi doit leur revenir pour combler les considérables déficits en ressources humaines qualifiés surtout les zones reculées du pays ».
Pour rappel, le Sutsas réclame l'indemnité de risque à 100.000f et d'itinérance à 50.000f/ « C'est aussi le lieu de rappeler, à défaut d'appliquer les recommandations des conclusions de l'étude sur le système de rémunération des agents de l'Etat, la nécessité de faire évoluer l'indemnité de risque à 100.000f en l'incluant dans la liquidation de la pension dérisoire de retraite du personnel sanitaire et l'indemnité d'itinérance à 50.000f, ne serait-ce que pour motiver les infatigables et incontournables vaccinateurs que sont les infirmiers ou infirmières chefs de postes de santé, les sages-femmes, les médecins de districts et les techniciens supérieurs, en charge d'inoculer les antigènes deux fois de suite des millions de sénégalais pour vaincre la pandémie ».
Le Sutsas finira dans son communiqué par mettre en garde les autorités : « A la lumière de tout ce qui précède, après avoir obtenu sous la bannière de And Gueusseum, à la suite d'un plan d'actions en 2018, l'accord portant régularisation de la situation administrative des techniciens supérieurs de santé, le SUTSAS constate pour s'en offusquer à nouveau, l'absence de signature du décret le matérialisant au point de le pousser à la reprise du combat ».
Pour autant, le Sutsas tout en soutenant le SudTm dans sa lutte pour le, paiement de la prime Covid-19 aux ayants droit, invite « l'Asas SutasASud Tm Sat/Santé D-Cnts/Santé And Gueusseum à déterrer la hache de guerre devant l'inertie du gouvernement dans le respect des accords et inégalité de traitement des agents ».
Joseph Barthelemy COLY
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