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Prise en charge du coronavirus au Sénégal - Diagnostic d'un mal vivre des infrastructures de santé

Sud Quotidien | Sénégal | 30/04/2021 | Lire l'article original

La situation du coronavirus est en net recul depuis un mois au Sénégal. Depuis quelques temps, on note dans le bulletin d'information du ministère de la santé et de l'action une baisse drastique des cas de contaminations au-dessous de 50 cas. Souvent sans perte en vie humaine. Même si la situation épidémiologique de la Covid-19 n'est pas comparable à celle de l'Europe ou de l'Amérique du Nord selon, le docteur Mamadou Lamine Ly, spécialiste de santé publique, elle n'en pose pas moins d'énormes défis aux systèmes de santé des pays africains.

«La pandémie a apporté une preuve supplémentaire de l'inanité des politiques néolibérales en cours. Les statistiques de morbidité et de mortalité doivent être manipulées avec prudence parce que le dépistage de masse est hors de portée des nombreux États», a-t-il fait savoir dans une de ses publications dans le dernier numéro des cahiers de santé.

Pour le docteur Mamadou Lamine Ly, au-delà des aspects purement sanitaires, la crise de la COVID-19 a permis de mesurer les niveaux d'équité, de redevabilité et de performance dans la mise en œuvre des politiques publiques, surtout celles ayant trait à la santé et à l'action sociale.
A cet effet, il a avancé : «si la maitrise des techniques épidémiologiques a pu parfois faire illusion, l'absence, dans la plupart des pays africains, d'une vision holistique de la santé, prenant en compte les déterminants sociaux de la santé, elle a été préjudiciable à une gestion correcte de la pandémie de COVID19».

Malgré un profil épidémiologique moins sévère que dans certains pays occidentaux, la prise en charge médicale des patients COVID-19, risque de pâtir selon le spécialiste, ici plus que partout ailleurs, de contraintes économiques antérieures. «Au-delà de la faiblesse structurelle de systèmes sanitaires sous financés, rares sont les pays, qui ont réussi à mettre en place des politiques adéquates portant sur les déterminants que sont le niveau de revenu et le statut social, les réseaux de soutien social, l'éducation et l'alphabétisation, l'emploi et les conditions de travail, le développement de la petite enfance, l'addiction, l'alimentation, le transport, le stress, l'exclusion sociale».

Dans le même sens, il a fait savoir que ces dernières années, des reculs dans la mise en œuvre de la stratégie des soins de santé primaire au profit d'une approche hospitalière curative coûteuse et peu accessible à la majorité des citoyens, surtout les couches les plus modestes de la population, exclues de fait de l'accès aux soins ont été observé. «De plus, l'inexistence ou le caractère embryonnaire de la couverture sanitaire universelle ont favorisé le développement fulgurant de la médecine privée remettant en cause la prédominance du secteur public, qui a toujours porté les mécanismes de protection sociale des couches vulnérables», a-t-il avancé.

Et de poursuivre : «le leadership des ministères en charge de la santé ont souffert et continuent de pâtir du fait que les Partenaires Techniques et Financiers, qui jouent un rôle-clé dans le financement des programmes de santé et d'action sociale, définissent leurs propres feuilles de route, sans toujours prendre en compte les priorités nationales et locales dans les pays à revenus faibles». Une situation qui a conduit selon le docteur Mamadou Lamine Ly « aux mauvaises habitudes» de mal-gouvernance ancrées dans le système sanitaire dont la récurrence des conflits d'intérêts, quasi-impunité pour les auteurs de fautes de gestion, non-respect fréquent du code des marchés public qui ont eu des effets délétères sur la gestion de la pandémie.

Concernant les prestations de services, il a confié qu'il y a énormément d'efforts à faire pour la rationalisation des soins et le respect de normes de qualité. En effet, selon lui, des difficultés réelles apparaissent, dès qu'il s'agit de mettre en place une offre de paquets de soins répondant à l'ensemble des problèmes de santé de la population, en raison de l'insuffisance des ressources humaines, matérielles et financières et/ou de la faiblesse des plateaux techniques.

Denise ZAROUR MEDANG

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