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Revue de presse de Santé tropicale

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Covid-19/Gitega : la difficile gestion des cas-contact

Iwacu | Burundi | 17/05/2021 | Lire l'article original

D'après certains témoignages concordants, les personnes ayant été en contact avec les sujets testés positifs à la Covid-19 ne seraient plus autorisées à se faire dépister. Une rupture de stocks de tests dépistage en serait à l'origine.

Agacement. Le mot pour décrire leur ras-le-bol. Depuis que la mesure est tombée, ces personnes s'interrogent sur le motif qui aurait conduit le ministère en charge de la Santé publique à prendre une telle mesure. « Une décision en totale contradiction avec la politique nationale de riposte », s'indigne Hassan, conducteur de bus de transport en commun. Ayant été, à son insu, en contact avec une personne testée positive, le lendemain, avec une dizaine de ses collègues, il décide d'aller se faire dépister. « Comme nous savons que la 2e campagne de dépistage massif se poursuit, nous avons jugé bon d'avoir le cœur net sur notre état de santé ». Des espoirs vite douchés : « Avant même qu'on ne prenne place, l'agent en charge de l'enregistrement nous avait déjà signifié que c'est une peine perdue. » Pour qu'on soit dépisté, poursuit-il, la personne nous a dit que l'on doit venir étant à plus de dix personnes.

Un mensonge, nous disions nous en notre for intérieur. Quelques minutes après, explique-t-il, l'agent en charge du prélèvement nous a dit de revenir dans 14 jours. « Y aurait-il de nouvelles injonctions prises à notre insu ou il y aurait une pénurie de réactifs et autres produits que les autorités voudraient dissimuler? », nous interrogeons-nous. Par la suite, nous saurons que ce protocole tend à se généraliser sur tous les centres de dépistage de la capitale politique. Le but : ne dépister que ceux ou celles qui auront développé des signes cliniques de la maladie.

Rupture de stocks ?

Selon des témoignages concordants, la cause de ce retard dans l'octroi des résultats serait la rupture de stock des tests rapides. « La récente campagne de dépistage massive des élèves de retour en internat en est la cause », révèle une infirmière. Il se pourrait que le ministère de tutelle, tente-t-elle d'expliquer, ne fut pas davantage préparé quant à la suite des activités. Selon elle, une situation qui aurait fait que le stock de ces tests rapides ait rapidement tari. Face à l'urgence de la situation, poursuit-elle, la solution était de retourner à la case départ : le prélèvement par voie oro-pharyngée. « Certes un procédé utile, mais nécessitant du temps et autres moyens». Et depuis peu, glisse-t-elle, même les stocks de ces tests auraient tari.

Sachant que le taux de reproduction (le nombre de personnes qu'un individu malade peut contaminer) varie désormais de 1 à 2 personnes, selon une étude de l'OMS, les professionnels de santé approchés redoutent des contaminations en grand nombre : « Si rien ne change, nous risquons de créer nos foyers de contamination ». Pire, préviennent-ils, si rien ne change, le dépistage volontaire tombera aux oubliettes.
A plusieurs reprises, nous avons essayé de joindre le porte-parole du ministère de la Santé publique, en vain.

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