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Tchad : le recyclage des bouteilles, une source de maladies

Alwihda info | Tchad | 01/06/2021 | Lire l'article original

Selon le Dr Mbaihorem Nicolas, bien que ces bouteilles soient lavées avec des détergents, les vecteurs transmetteurs de maladies ne sont pas tous détruits, car il y a des bactéries et des microbes qui résistent à un degré élevé.

Les bouteilles jetées après usage sur les voies publiques et dans les différents dépotoirs d'ordures de la capitale tchadienne, sont très souvent récupérées, lavées et mises sur le marché par les enfants à la rue, et quelques adolescents qui s'adonnent à cette activité de recyclage. Tous les jours, dans les différents tas d'ordures de la ville de N'Djamena, sillonnent les enfants et quelques adolescents en quête des bouteilles usées pour les vendre, afin d'avoir de quoi à manger.

Munis de paniers et d'outils en fer, permettant de fouiller les ordures, ceux-ci passent toute la journée dans ce travail pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Ce travail, s'il faut le dire, est une chaîne dont il y a deux groupes : le groupe constitué des enfants dont l'âge moyen varie entre 10 et 15 ans. Ils collectent les différentes bouteilles d'eau minérale d'un 1,5 litre, 0,5 cl, etc. « La collecte peut aller à un sac par jour. Nous vendons les bouteilles au grand marché et au marché à mil. Une bouteille lavée de 1,5 litre est vendue à 50 FCFA et le sac rapporte 5000 FCFA », témoigne l'un d'eux.

Assis au cœur du dépotoir d'ordures, ces jeunes, munis de grandes bassines en caoutchouc, y remplissent de l'eau diluée au détergent ou à l'eau de javel pour procéder au lavage des bidons. Des morceaux de tissus remplacent le "sosso" pour bien nettoyer les fonds, afin de dégager les résidus collés à l'intérieur. Bien que le recyclage soit une source de revenus, cela n'est pas sans inconvénients. Interrogé à ce sujet, le médecin consultant à l'hôpital Notre Dame des Apôtres (NDA), Dr Mbaihorem Nicolas, s'indigne : « C'est d'abord un mal pour l'environnement parce que ce n'est pas des objets biodégradables ». Pour lui, l'État doit trouver des issues pour récupérer ces déchets ménagers et interdire la vente de ces bouteilles, car cela est source de plusieurs maladies infectieuses pour la population.

Selon le médecin, bien que ces bouteilles soient lavées avec des détergents, les vecteurs transmetteurs de maladies ne sont pas tous détruits, car il y a des bactéries, des microbes qui résistent à un degré élevé. « Ces personnes utilisent de l'eau de javel, du détergent, c'est bien beau mais à quelle dose ? Il y a un souci car ils n'ont pas la connaissance de la quantité d'eau de javel à diluer et le surdosage peut déjà rendre toxique les bouteilles. Cela va entraîner l'ulcère gastrique, créer des dommages au tube digestif et à l'estomac à la longue », précise-t-il.
Dr Mbaihorem Nicolas appelle la population à faire très attention à ces objets qui sortent des ordures car ils sont source de beaucoup d'infections tels que : l'hépatite A, B, C, la fièvre typhoïde, etc. En attendant que les autorités trouvent une solution à ce défi crucial, que chacun s'abstienne de l'eau fraîche et du jus d'oseille vendus tout le long des voies publiques, dans les marchés. Car en pensant faire du bien à l'organisme, l'on boit des germes de maladies, relève le médecin.

Tchonchimbo Ouapi Raphael

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