Depuis ce 2 juin, Journée mondiale de sensibilisation aux troubles alimentaires, et durant quelques jours encore, le hall du CHR de la Citadelle accueille une exposition éphémère sur l'acceptation de soi. L'occasion pour le service de pédopsychiatrie de mettre des mots et des images sur ce qu'est l'anorexie mentale.

Cinq jeunes patients ont été acteurs et constructeurs de ce projet éphémère mené par le service pédopsychiatrie du CHR de la Citadelle. Composée d'une soixantaine de photos et de témoignages anonymisés, cette exposition a pour but de faire prendre conscience de l'importance de s'accepter. Chaque cliché représente une partie de corps des patients du service de pédopsychiatrie du CHR de la Citadelle, qui a ensuite été artistiquement embelli par des mots, des dessins ou des évocations.

"Toujours vouloir plaire aux autres. Toujours avoir peur de ce que les autres pensent de moi. J'ai toujours peur d'être jugée. J'ai cette pression de vouloir être parfaite. Mais au fond, c'est quoi la perfection? Les réseaux nous montrent comment on doit être. Ça nous met la pression. On croit qu'on vit pour soi, mais en fait non, on vit pour les autres", témoigne une des patientes qui a pris part au projet.

À l'avenir, l'exposition pourrait se prolonger à travers un livre. Un livre pour soi, pour sa famille, et plus largement pour tous ceux qui, de près ou de loin, sont touchés par la maladie qu'est l'anorexie mentale.

Le service pédopsychiatrique du CHR de la Citadelle, coordonné par le docteur Gaëlle Orban, accueille des enfants et ados jusqu'à l'âge de 18 ans. Il comporte 26 lits subdivisés en trois unités de vie (séjour bref, unité de court séjour – quatre semaines – et séjour moyen – minimum trois mois). Avec une forte augmentation des demandes depuis la crise Covid.

kgb

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