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Iwacu | Burundi | 08/06/2021 | Lire l'article original
A l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, ce lundi 7 juin, certains produits en vente dans différents lieux sont exposés à la lumière du soleil, ce qui augmente leur altération.
10 heures. Nous sommes sur la rive Est de l'ancien marché central de Bujumbura . Une rue très animée où épiceries et magasins proposent des articles variés. Sur le côté droit, des vendeuses ambulantes se sont mises à l'ombre pour étaler leurs produits, essentiellement des fruits et légumes.
Du côté gauche, une vendeuse ambulante a aligné ses produits sous son parapluie qu'elle tient sous la main. L'ombre de son parapluie n'arrivant pas à couvrir tous ses produits, des tomates et des oignons se retrouvent exposés au soleil. Une situation qu'on retrouve quelques mètres plus loin.
B.V. est aussi vendeuse ambulante. Son bassin vert contient toutes sortes de légumes : poivrons, aubergines, carottes, oignons, etc. « Je suis parfaitement consciente des risques qu'il y a à exposer mes produits au soleil. Mais que puis-je y faire ? », soutient la dame qui utilise à peine son parapluie.
« Comme les policiers nous pourchassent tout le temps, je préfère ne pas utiliser le parapluie », nous explique B.V.
A l'avenue de France, I.Y. est en train de ranger ses fruits et légumes qui viennent d'arriver du marché de Ngagara communément appelé ''Cotebu''.
Contrairement aux deux vendeuses du côté de l'ex-marché central, ici, tous les produits sont protégés du soleil. Pour I.Y., les fenêtres du kiosque mettent à l'abri ses produits. Mais cela ne suffit pas. Pour s'assurer que les rayons solaires n'atteignent pas ses articles, le jeune homme installe une tente. « Ne pas exposer ses produits au soleil, c'est agir dans son intérêt et celui de ses clients», estime-t-il. Et de nous montrer des poireaux retirés de la vente : « Ils se sont desséchés du fait d'avoir été exposés au soleil. J'ai dû renoncer à les vendre.»
Pour ce petit commerçant, s'assurer que ses produits sont à l'abri du soleil, c'est garantir son profit. « Le vendeur qui laisse ses produits moisir au soleil ignore tout de son métier », tranche I.Y. Le Bureau burundais de Normalisation et de Contrôle de la Qualité (BBN) a été joint, sans succès. Rappelons que cet organe a notamment pour objectif de garantir que les produits mis sur le marché Burundais ne mettent pas en danger la santé des consommateurs.
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