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Lutte contre la drépanocytose : Des acteurs de six pays en formation à Ouagadougou

Le Faso | Burkina Faso | 21/06/2021 | Lire l'article original

Ouagadougou abrite, ce lundi 21 juin 2021, un séminaire international de formation et de plaidoyer (qui va durer cinq jours) sur la drépanocytose au profit des membres du Réseau africain de lutte contre la drépanocytose. Une activité parrainée par Seydou Diakité, consul de la principauté de Monaco au Burkina Faso.

Le Réseau africain de lutte contre la drépanocytose rassemble des associations de lutte contre la drépanocytose du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Mauritanie, de Madagascar et du Burkina Faso. Présents à Ouagadougou pour prendre part à ce séminaire international de formation et de plaidoyer, cinq jours durant, les membres du Réseau seront outillés sur le processus de formulation de projets qui feront l'objet d'appui financier du partenaire qu'est la principauté de Monaco. Le CID/ Burkina (Comité d'initiative contre la drépanocytose au Burkina), membre du Réseau, bénéficiera également de l'expertise des responsables associatifs présents à la rencontre dans le plaidoyer pour un mieux-être des drépanocytaires et de leurs familles.

Le parrain de la cérémonie, Seydou Diakité, consul de la Principauté de Monaco au Burkina Faso, rappelle que c'est depuis 2011 que la Principauté de Monaco est engagée dans la lutte contre la drépanocytose à travers le Réseau africain de lutte contre la drépanocytose. Au-delà du soutien au Réseau, il indique que le gouvernement monégasque a appuyé le ministère de la Santé du Burkina Faso en apportant un financement de 163 390 000 F CFA pour un projet d'amélioration des capacités de prise en charge de la drépanocytose avec notamment une étude sur la prévalence de la maladie dans le pays. Cette étude permettra d'avoir des données disponibles sur la drépanocytose et de mieux orienter les acteurs qui œuvrent à la cause des patients drépanocytaires.

Disposer d'un programme national de lutte contre la drépanocytose

Dramane Banaon, coordonnateur national du CID/Burkina, a saisi l'occasion de ce séminaire pour une fois de plus lancer un cri de cœur à l'endroit des autorités sanitaires pour la formulation d'un programme national de lutte contre la drépanocytose. « Nous pensons qu'un tel programme est vraiment nécessaire, voire indispensable pour fédérer les luttes multiformes qui se font au niveau du pays », a-t-il laissé entendre. Un cri de cœur bien noté par Narcisse Naré, chargé de mission du ministre de la Santé, représentant le ministre à l'ouverture du séminaire.

Il a indiqué que la drépanocytose a une prévalence estimée à 4,6% au Burkina Faso avec une prévalence plus élevée en milieu rural, soit 6,5%. Le ministère est donc conscient que c'est un problème de santé publique. C'est pourquoi, en collaboration avec le CID/Burkina, le ministère de la Santé mène des actions de sensibilisation sur le terrain et a en perspective l'élaboration d'une stratégie nationale de lutte contre la drépanocytose.

Subventionner les coûts…

Au-delà de la formulation de ce programme de lutte que le CID/Burkina appelle de tous ses vœux, l'association souhaite également que gouvernement travaille à subventionner les coûts des médicaments, des hospitalisations et autres dépenses liées aux complications de la drépanocytose. « Aujourd'hui nous avons une longue liste de personnes qui sont dans des situations très handicapantes, qui ne peuvent pas se déplacer et qui ont besoin de prothèse. Ce n'est pas donné à tous d'avoir une prothèse qui coûte environ deux millions voire même plus en fonction de la gravité. Notre cri de cœur aussi, c'est qu'au-delà du programme national de lutte contre la drépanocytose, que de façon spécifique, on s'intéresse à la question de la prise en charge des complications de la drépanocytose, notamment au plan orthopédique et ophtalmologique », a souhaité M. Banaon.

Justine Bonkoungou

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