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Revue de presse de Santé tropicale

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L'OMS, l'UNFPA et l'UNICEF organisent une formation sur la prévention de l'exploitation et des abus sexuels en RDC

OMS | Congo-Brazzaville | 29/10/2021 | Lire l'article original

Lorsqu'une épidémie d'Ebola s'est déclarée dans leur ville le 8 octobre dernier, les habitants de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo, avaient besoin de renforts - non seulement contre le risque de contracter la maladie elle-même, mais aussi contre le risque d'exploitation et d'abus sexuels à un moment particulièrement vulnérable. 

Pour réduire ce dernier risque, l'OMS, l'UNICEF et l'UNFPA ont organisé conjointement une formation de formateurs sur la prévention de l'exploitation et des abus sexuels (PEAS) pour les points focaux des agences, des organisations internationales et des organisations non gouvernementales travaillant en première ligne de la riposte à Ebola. Tenue à Beni les 20 et 21 octobre 2021, la formation était une réponse directe aux conclusions de la Commission indépendante sur les allégations d'exploitation et d'abus sexuels lors de la réponse à la 10ème épidémie d'Ebola en RDC, publiées le 28 septembre 2021. 

« La formation fait partie de la stratégie de prévention des actes d'exploitation et d'abus sexuels », a expliqué la Dre Islande Georges Cadet, coordinatrice de l'OMS pour la prévention de l'exploitation et des abus sexuels au Nord-Kivu, qui a dirigé la formation. « Pour nous, ce sont des actions immédiates qui garantiront que tous les acteurs humanitaires intervenant dans la réponse à la résurgence d'Ebola puissent comprendre et respecter les principes fondamentaux des droits humains envers la population touchée. »

« Il n'y avait pas suffisamment d'informations partagées avec la population locale sur l'exploitation et les abus sexuels lors des 10ème, 11ème et 12ème épidémies d'Ebola », a-t-elle ajouté. « La communauté locale a le droit d'être informée des risques d'exploitation et d'abus sexuels, afin que chaque enfant et chaque adulte puissent avoir accès à des mécanismes de signalement sûrs, accessibles et efficaces. »

Pour Enyo Gbedemah, membre de l'équipe de coordination et spécialiste de la protection de l'enfance à l'UNICEF pour les provinces du Maniema et du Sud-Kivu, la formation était essentielle pour protéger les populations vulnérables contre les cas d'abus sexuels.

« Nous devons renforcer les capacités internes de toutes les organisations impliquées dans la riposte et veiller à ce que tout le monde soit informé de la politique de tolérance zéro en matière d'exploitation et d'abus sexuels – savoir ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire », a souligné Gbedemah. « Placer les victimes au cœur de nos préoccupations est essentiel. Nous devons renforcer les mécanismes de signalement des cas d'exploitation et d'abus sexuels afin qu'il y ait moins de cas qui restent en silence. »

Le premier groupe de 24 formateurs a été outillé pour mieux traiter les signalements d'abus sexuels qui surviennent lors d'interventions de santé publique au sein de leurs communautés respectives, afin de renforcer la politique de tolérance zéro à l'égard des auteurs d'agressions et pour s'assurer que les survivants d'exploitation et d'abus sexuels se voient offrir un soutien.

Ce soutien comprend entre autres les soins médicaux, l'appui psychosocial, le soutien juridique et judiciaire et la réinsertion socio-économique après l'évaluation des besoins des victimes.

Les membres de ce groupe formé doivent désormais organiser des séances d'information sur la prévention de l'exploitation et des abus sexuels pour leurs organisations respectives, et se rendre disponibles pour soutenir d'autres organisations ou agences lors des sessions de formation PEAS à Beni.

L'une des participantes, Esther Vira Kavughe, de l'ONG Communion des agriculteurs pour la défense des intérêts des droits de l'homme (CADIDHO), basée à Beni, est repartie avec un mandat clair pour la sensibilisation.

« Nous avons un message clé à diffuser dans nos communautés : refuser tout travail offert en échange de sexe, en particulier dans nos régions déjà ravagées par les conflits armés et la pauvreté », a-t-elle déclaré.

Des formations ultérieures axées sur les relais communautaires, les cellules d'animation communautaire, les chefs religieux et les associations de jeunes de Beni sont déjà programmées pour fin octobre et début novembre 2021. 

Christelle Nziavake de l'UNFPA, coordinatrice de la PEAS basée dans la province de l'Ituri, a noté pour sa part que la formation s'appuyait sur les stratégies actuellement en place pour répondre à la violence sexiste.

« Ces formations font partie d'une approche d'intervention holistique et centrée sur la victime », a-t-elle indiqué.

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