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StopBlaBlaCam | Cameroun | 05/11/2021 | Lire l'article original
Le Programme élargi de vaccination (PEV), bras opérationnel des pouvoirs publics en matière de mise en œuvre de la politique vaccinale, et la direction de la lutte contre les maladies, les épidémies et les pandémies du ministère de la Santé publique ont tenu une réunion de crise sur la fièvre jaune le 4 novembre 2021.
La convocation de cette concertation est motivée par la résurgence de cette maladie depuis 2015 après une éclipse de 4 ans. Si on dénombre 34 cas ayant provoqué 8 décès depuis le début de cette année, entre 2015 et 2020 le Cameroun a enregistré 76 cas au total. Le virus amaril touche 7 régions, n'épargnant jusqu'ici que le Centre, le Sud et le Sud-Ouest.
« La transmission active de la fièvre jaune est effective dans notre pays. Si rien n'est fait, le virus amaril va davantage se propager », s'inquiète le secrétaire permanent du PEV. Dr Shalom Tchokfe Ndoula (photo) prévient que « dans ce cas, notre pays risque d'être qualifié de dangereux vis-à-vis des autres. Des voyages à destination du Cameroun pourraient être déconseillés et des restrictions sanitaires imposées aux voyageurs qui partent d'ici ».
Un mauvais signal alors que le pays accueille la Coupe d'Afrique des nations de football à partir du 9 janvier 2022. Afin de circonscrire la propagation de la maladie, les pouvoirs publics planchent en ce moment sur une stratégie de riposte.
D.M.
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