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Revue de presse de Santé tropicale

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Tribune libre - La France, un acteur central de la solidarité vaccinale en Afrique

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 02/02/2022 | Lire l'article original

Depuis le début de la pandémie de covid-19, la France est l'un des acteurs les plus actifs de la mobilisation internationale. Face à cette crise majeure, nous sommes convaincus que seule une réponse multilatérale et concertée peut nous permettre d'être à la hauteur des enjeux. Aussi, parce que nous estimons que la santé est un bien public mondial, nous considérons que la riposte à cette crise doit être solidaire et l'accès aux vaccins équitable. Ne pas agir collectivement et massivement, sur tous les continents, c'est prendre le risque qu'une fois encore, le virus nous échappe, mute, et revienne plus fort. Nous l'avons vécu à plusieurs reprises et personne ne peut affirmer avec certitude ce qu'il en sera après Omicron. Ces convictions fondent notre engagement.

Depuis deux ans, la France promeut un accès équitable et universel aux vaccins et elle se mobilise partout où elle le peut pour accélérer la vaccination dans le monde, notamment dans les pays en situation de vulnérabilité. A la différence de certains acteurs internationaux, la France a refusé de faire le choix des logiques nationales et des égoïsmes diplomatiques et économiques. Elle a fait le choix de la solidarité. Car la lutte contre le covid-19 ne doit pas être un enjeu de puissance, mais un enjeu de santé publique et de coopération pour le bien commun.

Si cette indispensable solidarité est un gage d'efficacité collective face à de tels défis, elle est également une exigence morale qu'il nous appartient de traduire en actes. Et nous le faisons. Dès les premiers moments de la crise sanitaire, la France a été l'une des têtes de pont de la riposte internationale en rassemblant autour d'elle une large coalition d'acteurs. Ce recours au multilatéralisme guidé par l'action de la France, de l'Union européenne et de l'OMS, s'est traduit dès le mois d'avril 2020, par la création de l'initiative internationale ACT-A (Access to Covid Tools- Accelerator) et de son pilier vaccins, la facilité Covax. Concrètement, elle permet le développement, la production et l'accès équitable de tous les Etats, quel que soit leur niveau de revenu, aux produits de santé contre le covid-19 (dont les vaccins).

La France en est l'un des principaux contributeurs (1,06 milliard, dont 200 millions pour Covax) au côté de l'Union européenne, dont l'engagement financier se monte à 3 milliards. Il n'était pas acceptable que des groupes pharmaceutiques vendent à certains pays africains des doses à des prix trois fois supérieurs à ceux pratiqués en Europe. Aujourd'hui, grâce à l'action multilatérale, Covax a permis la livraison de plus d'un milliard de doses à travers 144 pays. C'est incontestablement l'outil multilatéral le plus efficace et sans équivalence pour lutter contre cette crise inédite.

En complément de sa contribution financière à Covax, la solidarité de la France s'exprime aussi au travers de dons de doses. La France a ainsi été le premier pays, en avril 2021, à envoyer des doses via Covax. Elle a déjà donné 75 millions de vaccins, dont 37 millions au profit de 38 pays d'Afrique. Cet effort sera porté à 120 millions de doses d'ici l'été 2022. Ces doses de vaccins, qui seront en grande partie données au continent africain, sont les même que celles qui sont utilisées en France et en Europe. D'ici 6 mois, c'est un total de 700 millions de doses qui aura été distribuées par « l'Equipe Europe » constituée de la Commission européenne et des Etats membres de l'Union européenne. L'UE et ses Etats membres sont ainsi les premiers contributeurs de la solidarité internationale en riposte au covid 19 et les principaux donateurs de vaccins dans le monde, loin devant toutes les autres puissances.

Sous l'impulsion de la France, l'Equipe Europe continue sa mobilisation sur tous les fronts. Sur le terrain bien-sûr, en poursuivant ses donations de vaccins et de matériel, mais aussi dans les instances multilatérales pour financer et promouvoir les transferts technologiques afin de relocaliser la production de vaccins sur le sol africain, en particulier là où des capacités existent déjà, comme au Sénégal ou en Afrique du Sud. L'Afrique doit disposer de ses propres capacités de riposte. Elle peut compter sur la détermination française et européenne pour accompagner et soutenir ce besoin légitime.

Enfin, au-delà d'assurer l'accès des pays africains aux vaccins, la France contribue également, via l'Agence française de développement et son programme « Santé en commun » au renforcement durable des systèmes de santé en Afrique, en intervenant ainsi en complément de ce que fait Covax pour soutenir la mise en œuvre des campagnes de vaccination dans les pays.

Il faut passer du vaccin à la vaccination, c'est à dire s'assurer que les doses arrivent des aéroports jusqu'aux populations, et que l'ensemble de la chaîne logistique et médicale soit pleinement en mesure d'agir. Transporter et sécuriser des vaccins, conservés pour certain à une température de - 80°C, dans des zones tropicales, comporte de multiples défis. Il ne s'agit donc pas de se contenter de faire des dons, il faut aussi se préoccuper des réalités du terrain. C'est pourquoi, la démarche de « l'Equipe Europe » consiste à apporter des solutions de long terme, qui traduisent notre volonté d'effectuer le passage d'une « logique de dons » à une « logique de soutien à la souveraineté sanitaire de l'Afrique ».

Sans une répartition mondiale juste et équitable de ces vaccins, et un effort inédit de solidarité internationale, nous ne pourrons pas mettre un terme à la propagation du virus et de ses variants. Ni atténuer les impacts sociétaux et économiques de cette crise qui affectent nos cinq continents, et plus particulièrement ceux qui ont le moins vacciné leurs populations. Plus que jamais, dans notre monde globalisé et interconnecté, les efforts ainsi que les solutions de sortie de crise doivent être concertés et conjointement menés depuis le « Nord » et le « Sud ».

François Barateau
Ambassadeur de France au Congo

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