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Lutte contre les mutilations génitales féminines - Le Ciespac suggère une action accélérée en zone Cémac

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 14/02/2022 | Lire l'article original

Le Centre inter-Etats d'enseignement supérieur en santé publique d'Afrique centrale (Ciespac) s'est focalisé, le 10 février à Brazzaville, sur le dossier des mutilations génitales féminines et appelle les autorités de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac) à une action accélérée.

En zone Cémac, les proportions élevées des mutilations génitales féminines sont rapportées : 44,2% au Tchad, 25,7% en Centrafrique, 1,4% au Cameroun et plusieurs cas dont les données ne sont pas encore officialisées au Congo, en Guinée équatoriale ainsi qu'au Gabon. « La crise à covid-19 a accru le risque de perpétuation de cette pratique néfaste. La fermeture des écoles, le confinement de la population ont perturbé les programmes de lutte contre les mutilations génitales féminines en réduisant l'accès aux messages et autres services de préventions », s'est indigné le Pr Pierre Mari Tebeu, directeur général du Ciespac.

Selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance et le Fonds des Nations unies pour la population, deux instituions rattachées de l'Organisation des Nations unies, dans dix ans on pourrait enregistrer deux millions de cas supplémentaires de mutilations génitales féminines, dans le sillage provoqué par la covid-19. « Une action accélérée s'avère nécessaire pour sauver les filles de ce préjudice esthétique intentionnel qui viole leurs droits et qui affecte leur santé et leur bien-être. (…) Chaque partie prenante à un rôle à jouer, qu'il s'agisse des individus, des gouvernements, des partenaires ou de la société civile », a insisté le directeur général du Ciespac.

Ainsi donc, en commémorant la Journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines, le directoire du Ciespac joue sa partition en impulsant toutes les actions de lutte pour mettre un terme à ce fléau.

Pour accélérer cette lutte, la direction du Ciespac, les délégués des institutions publiques et les étudiants en appellent à l'unité des actions, à la récolte des fonds pour agir contre l'ampleur de ce fléau qui affecte la santé des filles de 15 à 19 ans.

Dans la zone Cémac, le Cameroun a interdit les mutilations génitales féminines mais le pays enregistre encore 1,4%. En effet dans la sous-région, ce phénomène persiste clandestinement. Au Congo, en Guinée équatoriale, au Gabon et ailleurs dans les autres pays du monde, la pratique des mutilations génitales féminines s'est transposée dans d'autres zones à cause des mouvements migratoires de la population, a expliqué l'anthropologue et maître de conférences, le Pr Estelle Kouokam Magne, de l'Université catholique d'Afrique centrale. Et d'ajouter que « Les mutilations sexuelles féminines ne contribuent pas à la promotion de la santé ».

Pour contrer cette pratique, la direction du Ciespac, les délégués des institutions publiques et les étudiants conseillent aux Etats de la zone Cémac d'adopter des stratégies comme la promotion des politiques du droit à la sexualité, une éducation sexuelle responsable, une prise en charge psychologique des victimes, la dénonciation et la dissuasion des exciseuses et autres.

Signalons que les mutilations sexuelles féminines désignent toutes les interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme et/ou toute autre mutilation des organes génitaux féminins pratiqués à des fins non thérapeutiques mais culturelles.

Fortuné Ibara

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