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Revue de presse de Santé tropicale

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Santé mentale au Burkina : Une étude pour comprendre la problématique chez les femmes et les filles

Le Faso | Burkina Faso | 18/02/2022 | Lire l'article original

Ce vendredi 18 février 2022 s'est tenu à Ouagadougou, un atelier de restitution de l'étude de base sur la santé mentale des femmes et des filles au Burkina Faso. Une étude commanditée par l'association Sœurs pour sœurs/Tond La Taaba.

L'association Sœurs pour sœurs/Tond Laa Taaba (SPS/TLT) a initié l'étude de base sur la santé mentale des femmes et des filles au Burkina Faso, afin d'avoir une situation de référence et une meilleure appréciation de l'ampleur de la problématique de la santé mentale, du vécu des femmes et des filles souffrant de maladies mentales, et ce pour une meilleure prise en charge des patientes.

Elle a concerné les villes de Ouagadougou, Ouahigouya, Bobo-Dioulasso et Fada N'Gourma.

« L'étude a été initiée pour permettre à Sœurs pour sœurs qui travaille dans la problématique de la santé mentale des femmes et des jeunes filles d'avoir des données de base pour mieux cerner la problématique et avoir des réponses à un certain nombre d'interrogations et des indicateurs pour mesurer sa contribution à la fin de ses différentes interventions », a indiqué Julienne Zongo, présidente de SPS/TLT.

Les consultants chargés de l'étude ont rencontré des structures de prise en charge des malades, le personnel soignant, des personnes ressources, des femmes et filles malades. A l'issue de l'étude un rapport provisoire a été rédigé. Le présent atelier a donc été voulu par l'association pour présenter les résultats de l'étude aux acteurs de développement et recueillir leurs contributions pour améliorer le document et mieux orienter la stratégie d'intervention de l'association Sœurs pour sœurs/Tond Laa Taaba.

Pourquoi une étude sur la santé mentale des femmes et des filles ?

Julienne Zongo a indiqué que son association est partie du constat qu'au niveau des organisations de défense des droits humains et de défense des droits de la femme, les femmes handicapées mentales étaient laissées pour compte. C'est pourquoi elle a souhaité que les préoccupations de cette frange de la population soit mise en lumière. Cela est d'autant plus nécessaire, que selon les résultats de l'étude, les troubles mentaux ont un visage féminin.

« Au Burkina Faso, selon les données du tableau sur la population générale (Ouédraogo et al. 2017), la prévalence des troubles mentaux chez les femmes en population générale est estimée à 46,24% contre 35,01% chez les hommes. Avec un risque élevé de suicide (0,95) par rapport aux hommes (0,18). Les principaux troubles mentaux les plus fréquents chez les filles et les femmes sont les troubles de l'humeur, les troubles anxieux et les troubles psychotiques (5,27%) », peut-on lire dans le rapport de l'étude.

De l'avis de Clément Lankoandé, psychologue-clinicien au CHU Yalgado Ouédraogo, l'étude vient apporter la preuve de la négligence et de la difficulté de la prise en charge des filles et des femmes atteintes de troubles mentaux. Il rappelle que la prise en charge des troubles mentaux est assez longue et coûteuse et pas à la portée du Burkinabè moyen, c'est pourquoi il invite le gouvernement à adopter des politiques en faveur des femmes et filles ayant des troubles mentaux.

« Les femmes qui dans la logique sociale sont déjà au bas de l'échelle, lorsqu'elles sont atteintes de troubles, se retrouvent encore plus vulnérables. Que faire pour réduire cette vulnérabilité ? C'est pourquoi on pense que l'Etat devrait faire quelque chose pour elles. Quand on prend le service de psychiatrie du CHU Yalgado, il y a un service social qui est censé accompagner ces personnes vulnérables, mais ils n'ont aucun moyen. Les structures étatiques ne les dotent pas de suffisamment de moyens. Donc il faut souvent faire recours aux religieux ou à d'autres bonnes volontés qui parfois donnent des médicaments », indique M. Tankoano.

Grâce donc à cette étude l'association Sœurs pour sœurs/Tond Laa Taaba dispose d'un outil de référence pour guider ses actions en faveur des femmes atteintes de troubles mentaux.

Justine Bonkoungou

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