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Revue de presse de Santé tropicale

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Fistules obstétricales et Mutilations génitales féminines : L'UNFPA et l'hôpital Mère-Enfant de Bingerville signent un protocole d'accord de partenariat

Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 15/04/2022 | Lire l'article original

L'UNFPA et l'Hôpital Mère-Enfant de Bingerville ont paraphé le 11 avril, un accord bilatéral. Il s'agit pour la structure du système des Nations-Unies de contribuer à la prise en charge des fistules obstétricales et les mutilations génitales féminines (MGF).

Des statistiques produites par le PNUD, ce sont des millions de femmes dans des pays en développement qui sont affligées par la fistule obstétricale. Les mêmes rapports indiquent que dans ces pays, on estime à 50.000 à 100.00à, le nombre de femmes qui développent de nouvelles fistules obstétricales chaque année. En Côte d'Ivoire, le taux de prévalence des fistules obstétricales est de 2,6 % parmi les femmes ayant entendu parler de cette maladie soit 44.602 cas. L'UNFP très sensible à cette situation déshonorante pour la gent féminine s'est engagée aux côtés de l'hôpital Mère-Enfant de Bingerville. D'où la signature de cet accord bilatéral du mardi 11 avril 2022 qui a trouvé pour cadre, à l'amphithéâtre de l'Hôpital Mère-Enfant.

Selon le représentant pays de l'UNFPA, Alain Akpadji, « les mutilations génétales féminines constituent un défi pour l'autonomisation des filles ». Il a estimé que si des efforts sont faits en terme de sensibilisation et de prévention, en revanche, « aucune solution n'est encore déployée pour la réparation des femmes et des filles mutilées ». Dans le but d'assurer une large couverture et d'éradiquer cette maladie avec une perspective durable, M. Alain Akpadji a estimé pour sa part qu'il est nécessaire « d'intégrer la prise en charge de la fistules de façon routinière et d'assurer l'institutionnalisation de la réparation et la réinsertion sociale y compris les cas la prise en charge des cas complexes ». Tout en en réaffirmant la détermination de l'UNFPA à mobiliser ses ressources et des partenaires pour accélérer les efforts en matière de réduction de la mortalité maternelle, de réduction des besoins non satisfaits en planification familiale et de réduction des violences basées sur le genre et des pratiques néfastes (Ndlr ; l'excision et le mariage d'enfants), M. Alain Akpadji « fonde beaucoup d'espoir sur cet accord ».

Pr Sylvia da Silva-Anoma, la directrice médicale et scientifique a décliné les objectifs de l'hôpital Mère-Enfant qui ne sont entre autres que « prodiguer les meilleurs soins » à la mère et à l'enfant. Et ce, dans une vision de solidarité et socialement responsable à plusieurs niveaux. « Et cette très prochaine collaboration avec l'UNFPA élargit l'impact social de la prise en charge des femmes dans la détresse. C'est un bel exemple d'humanisme », a-t-elle soutenu.

« Les fistules obstétricales et les mutilations génitales féminines sont qualifiées de maladie de la honte, parce qu'elles touchent l'intimité des femmes. Celles qui en sont victimes souffrent dans le silence, souvent avec le poids des regards réprobateurs et mènent une vie infernale. La signature de cette convention apparaît comme une véritable lueur d'espoir pour ces femmes. Désormais, elles sortiront de la honte et du déshonneur pour reprendre toute leur place au sein de la société et de leur famille », s'est pour sa part convaincu, Daouda Kouyaté, directeur général adjoint de l'Hôpital Mère-Enfant de Bingerville.

L'objectif de cet accord est de promouvoir l'accès à la santé de la reproduction, particulièrement la prise en charge des femmes souffrant de fistules obstétricales en Côte d'Ivoire, la formation de prestataires de santé en matière de réparation des fistules obstétricales, la prise en charge des cas complexes de Fistules obstétricales (FO) et la prise en charge des cas de mutilations génitales.

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