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Hémophilie : plaidoyer pour la décentralisation des soins

Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 17/04/2022 | Lire l'article original

Dakar, 17 avr (APS) - Le Directeur du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Professeur Saliou Diop, a plaidé, dimanche, pour une décentralisation des soins dans le cadre de la prise en charge de l'hémophilie, soulignant que la première difficulté reste l'insuffisance du nombre de cas diagnostiqués.

'Il faut que les efforts puissent être renforcés pour le nombre de cas diagnostiqués et décentralisés, les médicaments qui sont disponibles de même que toute la logistique qui est nécessaire", a t-il soutenu. Pr Diop s'exprimait lors de la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de lutte contre l'hémophilie dont le thème était : "Accès pour tous : partenariats, politiques et progrès". La rencontre était organisée par l'Association sénégalaise contre l'hémophilie, au Centre national de transfusion sanguine, en partenariat avec l'USAID et Breakthrough Action. "Nous faisons beaucoup d'efforts pour décentraliser les soins quand il y a suffisamment de patients dans une région, en formant les médecins et mettons aussi à disposition le produit (les facteurs)", a souligné Pr Saliou Diop. "Mais, malheureusement, a t-il ajouté, pour un patient qui habite dans une zone rurale, il y a des difficultés à ce que le produit soit disponible dans son domicile ou dans la structure de santé la plus proche 24 heures sur 24".

Le Directeur du CNTS a rapppelé que l'hémophilie est une maladie caractérisée par le manque de protéines qui "sont très importantes pour permettre au sang de coaguler". "Une petite blessure peut entrainer des saignements allant de 24 à 48 heures. C'est une malade hémorragique", a t-il expliqué. Selon lui, "il faut que les efforts puissent être renforcés pour le nombre de cas diagnostiqués et décentralisés, les médicaments qui sont disponibles de même que toute la logistique qui est nécessaire".

Concernant l'accessibilité du traitement, "nous avons une carte des lieux d'habitation de tous nos patients", a indiqué le Directeur du CNTS. "C'est beaucoup plus facile pour ceux qui vivent dans les grandes villes et c'est beaucoup plus difficile pour ceux qui vivent dans les zones rurales", a t-il relevé. "Grâce à la fédération mondiale de l'hémophilie, nous avons des médicaments pour prendre en charge les patients actuellement. Mais il se pose un problème de pérennité", a-t-il souligné.

Pr Diop a affirmé que "la première difficulté" dans le cadre de la prise en charge de cette maladie est liée à "l'insuffisance du nombre de cas diagnostiqués". "Au Sénégal, on devrait s'attendre à 1700 cas d'hémophiles et dans nos registres, il n y a que 340 qui sont dépistés. Cela veut dire qu'il y a beaucoup d'hémophiles qui sont traités pour autre chose, qui décèdent avant d'être diagnostiqués", a t-il indiqué. Selon lui, "il y a beaucoup d'efforts à faire pour permettre au corps médical d'être mieux sensibilisé sur l'existence de cette maladie mais également, sensibiliser les populations pour que devant tout enfant qui saigne de façon anormale, qu'on pense que c'est un patient qui peut souffrir d'hémophilie".

Dans ce sillage, Abdoulaye Loum, président de l'Association sénégalaise contre l'hémophilie (ASH), a souligné que leur objectif c'est "d'améliorer la qualité de vie des hémophiles, faire du plaidoyer auprès du gouvernement pour l'accès et la disponibilité des médicaments qui sont coûteux". "Nous travaillons aussi à ce que les populations connaissent mieux la maladie. Notre combat, c'est d'avoir une prise en charge gratuite des patients souffrant d'hémophilie", a-t-il ajouté. Venu présider la cérémonie, Docteur Malick Anne, chef de la Division de la lutte contre les maladies non transmissibles a souligné que "l'hémophilie est une priorité" pour le ministère de la Santé. "Depuis deux ans, nous travaillons pour avoir un schéma de distribution +des facteurs+, les médicaments contre l'hémophilie", a t-il assuré. "Nous espérons que ces médicaments, inscrits dans la liste des médicaments essentiels, auront très bientôt un circuit pour couvrir les malades sur le plan géographique et faire en sorte que le médicament soit disponible à tous les niveaux", a déclaré Dr Anne.

SKS/OID

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