L'équipe pays du Fonds mondial a émis le 18 mai le vœu de voir le Congo instaurer un système de dépistage du VIH dans les centres antituberculeux ainsi que dans les centres de consultations prénatales lors de la restitution de leur mission de quinze jours au pays.

L'objectif est de faire le suivi des subventions du Fonds mondial dans la lutte contre le paludisme, la tuberculose, le VIH ainsi que la covid-19. La mission a permis de faire l'analyse et de proposer les solutions en vue de relever les défis pour la mise en œuvre des subventions. Sa restitution a été faite en présence de la présidente du Comité de coordination nationale (CCN), Valérie Maba, et d'autres partenaires. Il a été noté que plus de 90 000 personnes vivent avec l'infection du VIH au Congo sans connaître leur sérologie, a indiqué le gestionnaire de portefeuille, Lionel Caruana. En effet, Lionel Caruana a expliqué à cette occasion que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a financé plus de quinze millions d'euros allant de 2021 à 2023, pour lutter contre ces maladies au Congo.

Les résultats de la première année de mise en œuvre 2021 se révèlent inquiétants surtout dans la lutte contre la tuberculose et le VIH. L'inquiétude se montre au niveau des services rendus à la population où la chaîne s'est montrée absente. Selon lui, le Fonds mondial a été absent au Congo pendant deux ans et le pays court le risque en termes de financement pour le renouvellement de ses allocations. A cet effet, le Congo doit créer des résultats pour maintenir ou pouvoir bénéficier d'une augmentation des allocations lors de la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial qui aura lieu aux Etats-Unis.

Les autres faits reprochés au pays ont été notamment le manque de collaboration des acteurs de mise en œuvre de subventions; de capacité dans les programmes pour la mise en œuvre des activités ... La présidente du Comité de coordination nationale, Valérie Maba, a indiqué que l'enveloppe allouée au Congo a été augmentée. « Ce qui devrait normalement permettre de booster certains indicateurs qui sont actuellement au rouge. Mais les résultats sont mitigés et restent bien en-dessous des attentes », a-t-elle déclaré.

Lydie Gisèle Oko

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