La tumeur de Krukenberg ou tumeur des ovaires, originaire le plus souvent d'une tumeur du système digestif, notamment de l'estomac ou parfois encore du cancer du sein, a fait récemment l'objet d'un débat au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville.

Plusieurs présentations de la tumeur de Krukenberg, notamment son historique, sa prise en charge et son traitement, ont été faites dont celle du Dr Ngoteba. Elle a présenté un exposé très riche en informations sur les stratégies de lutte contre ce cancer, édifiant les participants sur le premier cas clinique d'une jeune femme de 29 ans qui a été prise en charge au service de cancérologie au CHU de Brazzaville.

Le Dr Ngoteba a, par ailleurs, informé qu'il s'agit des tumeurs très rares, exceptionnelles. « Je ne pense pas que cela sera la première fois, mais c'est la première que nous prenons en charge dans notre service, parce qu'il y a beaucoup de malades qui n'arrivent pas dans les services et qui sûrement présentent également ces maladies », a-telle indiqué.

Elle a poursuivi qu'au niveau du traitement, il faut traiter en même temps la tumeur primitive et prendre en charge la tumeur secondaire. Le traitement de la tumeur de Krukenberg est chirurgical, elle doit être opérée pour éviter qu'elle revienne. La thérapeutique associe le traitement de la maladie primitive et de la maladie secondaire. Elle a aussi souligné que la médiane de survie est de deux ans, parce que c'est une maladie agressive qui évolue très rapidement et qui nécessite une prise en charge très spécifique. Ainsi, le Dr a indiqué que cette maladie est prise en charge par trois services, notamment le service de gynécologie, le service d'anatomie pathologie et le service de cancérologie.

Notons que cette énième réunion scientifique s'est déroulée en présence du directeur général du CHU de Brazzaville, le Pr Alexis Thierry Raoul Gombet, de médecins et professeurs ainsi que des étudiants. Elle a été coordonnée par le Pr Nkoua-Mbon.

Guillaume Ondze

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